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Culture de mort : Euthanasie

Euthanasie : encore une proposition de loi

Déposée cette fois par le sénateur socialiste Gaëtan Gorce. La loi est est assez courte, alors la voilà :

"Si le médecin constate qu'il ne peut soulager la souffrance d'une personne en phase avancée et non terminale d'une affection grave et incurable, qui exprime le souhait d'une mort médicalement assistée, il peut saisir une commission ad hoc de médecins, de psychologues et de juristes praticiens et de représentants de la société civile afin d'obtenir un avis éthique médical et juridique sur la situation à laquelle il est confrontée. Les modalités de désignation des membres de la commission ad hoc sont définies par décret en Conseil d'État. Cet avis doit permettre de caractériser la maladie dont souffre le patient, le caractère libre et réitéré de sa demande, l'existence ou l'absence d'issue juridique à cette demande. Le rapport de la commission est inscrit dans le dossier médical à toutes fins utiles."

Comme vous l'aurez constaté vous-même, cette loi ne dit pas si le médecin exécutant doit utiliser la hache, le pistolet, le tesson de bouteille, la seringue ou l'oreiller (par étouffement)… Il serait temps que nos législateurs s'intéressent aux choses sérieuses !

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8 commentaires

  1. La commission se réunira tous les ans, le jour des morts;Il pourra être fait appel et cassation.Pour les urgences,faites le 666.et… débrouillez vous.Remplir le formulaire 13597 bis avec certificat de nationalité,curriculum mortis et lettre de motivation de l’intéressé .Photo visage découvert.Linceul non autorisé…RIP

  2. Un sénateur est payé 160 000 € par an, sans compter les avantages en nature (bureau, voiture, secrétariat, billets de train et d’avions, tarifs spéciaux au bar, à la cantine, chez le coiffeur interne, et j’en oublie…). Et cela sur plusieurs années, avec des mandats de neuf ans, pour certains, même si cette durée est révolue.Le tout payé par les impôts des français.
    Pour ce prix, ils sont en droit d’attendre autre chose que cette proposition lamentable.

  3. Il sera donné aux médecins «d’accorder une mort miséricordieuse aux malades qui auront été jugés incurables selon une appréciation aussi rigoureuse que possible ».
    signé : Adolf Hitler..
    … le 1er octobre 1939 à l’occasion de la Loi sur l’Euthanasie votée par le parti National-SOCIALISTE….

  4. Le texte ne dit pas explicitement que le médecin en question serait autorisé alors à prendre la décision et à l’appliquer. Ce texte est très mal rédigé et il est là simplement pour travailler les esprits.
    L’euthanasie est un meurtre prémédité.

  5. Je vois toutefois quelque mérite à cette proposition de “loi” par rapport à la loi existante du Sieur Léonetti: elle ne fait rien “avancer” du tout , elle ne dissimule rien , elle ne travestit pas le sens des mots ( les vrais-faux traitements, trouvaille du sieur Léonetti).
    Cherchez à l’appliquer: ce serait un enterrement de première classe pour l’euthanasie.
    Si elle devait remplacer en l’état la loi Léonetti cela constituerait un réel progrès vers le respect de la vie.
    Mais attention bien sûr, puisque comme pour la loi Léonetti tout dépendrait du projet explicatif qui l’accompagnerait.
    Il faudrait alors examiner de très près ce que l’on entendrait alors par “mort médicalement assistée”.

  6. 1)”Si le médecin constate qu’il ne peut soulager la souffrance”
    les premières idées seraient peut-être
    -de changer le malade de service
    -de suggérer au médecin de suivre une mise à niveau de ses connaissances grâce à une session de formation continue.
    2)”l’existence ou l’absence d’issue juridique à cette demande” ???
    Est-ce que je comprends bien qu’on se donne les moyens pour s’assurer que le “malade” n’a pas d’héritage qui serait susceptible de tenter certains de hâter sa mort.

  7. Je propose qu’on installe une guillotine dans les hôpitaux afin de donner la mort avec un instrument étudié pour grâce à nos révolutionnaires. Ainsi, la boucle sera bouclée : retour au point de départ (et avec un gros clin d’œil à Badinter au passage…).
    Un peu de courage messiers les médecins : soyez aussi humains que l’étaient vos illustres aînés de la Révolution qui voyaient dans la guillotine un moyen doux de donner la mort…
    Et puis, pensez aux emplois créés : un bourreau (de plus) dans chaque hôpital, en ces temps de disette sur le marché du travail, quelle chance, non ? Et puis, finalement, entre un « décollateur » propre et un aspirateur de morceaux de petit d’homme, quel est le métier le plus sale ?
    J’imagine l’annonce d’ici : « recherche exécuteurs des basses œuvres afin de décapiter vieillards, malades et finalement tout ceux qui coûteront un peu trop cher à la SS, pardon, la sécurité sociale. Expérience souhaitée mais débutant accepté ».

  8. On remarquera ce jeux de commissions contrôlés par décrets, c’est-à-dire en dehors de tout réel contrôle médical ou social, encore moins familial. Une commission de la mort nommé par le gouvernement. Effrayant. Mais comme on le fait remarquer plus haut, ce texte rédigé comme une profession de foi n’est pas un projet de loi puisqu’il ne définit qu’un ensemble de principes de fonctionnement sans les définir et n’est pas un texte de droit.

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