On n'arrête pas le "progrès". Trouvé dans Présent :
"En Belgique et en Hollande, les organes des personnes euthanasiées sont particulièrement appréciés pour les greffes. En principe, la personne est d’abord tuée par injection, puis on récupère ce qui peut servir à d’autres patients. Les organes sont généralement en meilleur état qu’après un accident, et il est plus facile de s’organiser qu’après une mort naturelle : il suffit de donner rendez-vous en même temps au donneur et aux bénéficiaires au même bloc opératoire. Mais, comme on n’arrête pas le progrès et qu’il y a toujours de nouvelles limites à transgresser, dans un article publié le 24 mars dernier dans le Journal of Medical Ethics, une revue médicale britannique, des chercheurs hollandais proposent de ne pas tuer le patient avant le don d’organes, pour une qualité optimale de ces derniers."