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Culture de mort : Euthanasie

Euthanasie : face aux stratagèmes politiques restons actifs et vigilants

Euthanasie : face aux stratagèmes politiques restons actifs et vigilants

De l’équipe « Tout Mais Pas Ça ! » de la fondation Jérôme Lejeune :

Ces derniers jours, la présentation du projet de loi légalisant l’euthanasie ou le suicide assisté a été à la fois encore décalée dans le temps et confirmée comme priorité de l’exécutif pour le début 2024. Le nouveau calendrier fait état d’une transmission du projet de loi au conseil d’Etat fin 2023, d’une présentation en conseil des ministres en février 2024 suivie du débat parlementaire au printemps 2024.

Alors que ce glissement de calendrier pourrait ressembler à une hésitation du président de la République, des observateurs politiques n’hésitent pas à y voir une stratégie.

Ainsi Guillaume Tabard dans Le Figaro le 20 novembre titrait “Macron champion de la transgression sociétale” pour faire comprendre la réalité des intentions et de l’échiquier politiques :

“Lorsque l’heure sonnera du bilan des deux quinquennats macroniens, le volet sociétal sera certainement l’un des plus remplis. (…) Une petite musique s’est installée pour faire de l’actuel chef de l’État un modèle de prudence sinon d’hésitation sur tous les sujets mettant en jeu la conception de la vie humaine. Pourtant, il restera en la matière le président le plus transgressif de toute la Ve.”

Parmi ces “avancées à marche forcée”, l’éditorialiste mentionne le suicide assisté : (…) l’étirement du calendrier – un projet de loi «à l’été 2023», avait d’abord annoncé le président -, le rappel à l’ordre des militants: tout contribue à donner l’impression d’un Macron qui avancerait à reculons. Par calcul ?

Organiser un référendum sur la fin de vie signifierait approuver ou rejeter un texte aux contours fixés. Alors que le propre d’un débat parlementaire est d’ouvrir la voie à toutes sortes d’amendements. Or il est clair que la majorité à l’Assemblée veut durcir la copie gouvernementale. Et, comme il l’a fait sur l’avortement, Macron ne s’y opposera pas. Espérant que les inquiets de la levée du tabou de la mort donnée lui donneront acte de sa prudence initiale et que les tenants d’un «droit» à décider de sa mort lui seront reconnaissants d’avoir fait aboutir leur combat. L’absence de référendum signifie donc aussi : pourquoi risquer un vrai débat national quand on peut se contenter d’un vote acquis d’avance ?”

Nous partageons cette analyse, hélas.

Avec vous, poursuivons notre mobilisation contre l’euthanasie et le suicide assisté. Ne nous laissons pas bernés par une prudence affichée qui relève de la manipulation, ou par une fausse hésitation qui anesthésie les consciences et décourage l’engagement citoyen.

Nous devons être à la hauteur de l’enjeu : faire respecter l’interdit de tuer comme valeur fondamentale de notre société.

Nous vous proposerons d’ici la mi-décembre un outil en ligne pour interpeller directement les parlementaires.

Vous pouvez compter sur nous.

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