Le président du Comité consultatif national d’éthique Didier Sicard, a dit :
"Vouloir à tout prix résoudre toutes les questions humaines par une loi, quelle qu’elle soit, me paraît de l’ordre de l’aventure, car on ignore l’écart gigantesque qu’il y a entre telle ou telle situation individuelle. Le pire serait, en quelques jours ou quelques semaines, d’avoir un débat parlementaire escamoté et qu’on fasse une nouvelle loi à partir d’une situation particulière. (…) On ne peut jamais transférer une situation particulière, fut-elle d’une personne, dix personnes, ou cinquante personnes, en une loi générale. La fin de vie est une situation toujours particulière, toujours individuelle".
Toutefois, Didier Sicard a déclaré qu’il n’était pas opposé à une révision ou une évaluation de la loi Leonetti.
Ce qui confirme la réussite de la manoeuvre du lobby pro-mort ADMD, comme la décrit Yves Daoudal, qui conclut :
"Rappelons que 95% des personnes en fin de vie qui réclament l’euthanasie abandonnent cette demande lorsqu’ils bénéficient de soins palliatifs. Et subsidiairement que tout médecin s’engage par serment à ne pas délivrer de substances létales. Aujourd’hui, Judas vend celui qui est la Vie. Demain, c’est le Vendredi Saint."