Dans l’Homme nouveau, Philippe Pichot-Bravard dénonce le prétendu principe de laïcité : loin de garantir la séparation des pouvoirs spirituel et temporel, ce « principe » est celui d’un antichristianisme et d’une religion du « progrès humain » :
[…] les obédiences maçonniques s’emploient, depuis longtemps déjà, à légaliser l’euthanasie, voire même le suicide assisté, comme le rappelait François Hollande : « Vous êtes à la pointe des combats actuels […] pour le droit à mourir dans la dignité ». Elles « planchent » sur la question du transhumanisme, ce que soulignait là encore Hollande, montrant l’impor- tance de la franc-maçonnerie dans la réflexion normative :
« Vous avez voulu penser les mutations inouïes que les nouvelles technologies du vivant nous laissent deviner et c’est ce qu’on appelle le transhumanisme ou l’homme aug- menté. C’est une question redoutable. Jusqu’où permettre le progrès ? Car le progrès ne doit pas être suspecté, nous devons le favoriser. […] le regard de la franc-maçonnerie est une boussole ».
La franc-maçonnerie est donc « la boussole » de la République. Quelle direction indique cette « boussole » ? Celle de l’autonomie de la volonté, dogme fondamental de la modernité philosophique qui combine à la fois le volontarisme, l’individualisme et le relativisme. Chacun est maître de choisir sa voie, de déterminer ce qui, à ses yeux, est bon et juste, sans être tenu de respecter des règles qui viendraient ordonner sa volonté. Le maçon se revendique affranchi. Non serviam. Le dogme de l’autonomie de la volonté appelle la négation de toute transmission, la négation de l’autorité du droit naturel et la transgression systématique de tous les principes qui en découlent.
Dans cette perspective, la dignité de l’individu ne découle plus de sa nature d’être humain mais de l’autonomie de sa volonté propre, ce qui justifie l’élimination de ceux qui, diminués par l’âge, la maladie ou un accident, ont perdu l’autonomie de leur volonté. Il n’est qu’une limite permise à cette autonomie de la volonté : la soumission imposée aux valeurs sacro-saintes de la République. Lors de son audition, madame Kervella-Roux [Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France] s’inquiétait de l’existence de
« revendications régressives [qui] remettent en cause nos libertés individuelles, comme les actions d’opposition à l’interruption volontaire de grossesse, […] les obstacles au droit à mourir dans la dignité. […] Et le nombre d’écoles hors contrat continue de progresser sur notre territoire ».
En un mot, pas de liberté pour les ennemis de la Liberté. La Liberté abstraite, comme l’avait judicieusement relevé Edmund Burke en 1790, est dangereuse pour les libertés concrètes…
TontonJean
Il serait bon de rappeler à La GRANDE maitresse du GRAND orient que IVG veut dire IMMOLATION D’UNE VIE GÊNANTE et non pas interruption d’une vie gênante
cadoudal
Nietzsche sur le suicide
in Zarathoustra – de la mort libre
« meurs à temps, c’est ce qu’enseigne Zarathoustra »
« la mort n’est pas encore une fête »
« les hommes n’ont pas encore appris à consacrer les plus belles fêtes »
“quand je le veux. »
« et quand voudrais je ? Quiconque a un but et un héritier veut la mort à temps pour son but et son héritier «
« « je vous montre la mort qui est accomplissement , la mort qui devient »
« pour les vivants un aiguillon et une promesse »
« celui qui connaît l’ accomplissement meurt sa mort en vainqueur , entouré de ceux qui espèrent et promettent »
« ainsi il faudrait apprendre à mourir ; et il ne devrait pas y avoir de fêtes sans un tel mourant qui consacre les serments des vivants ! »
« mourir ainsi est la meilleure chose »
« mais la seconde est celle ci : mourir au combat et gaspiller une grande âme «
« je vous fais l ‘éloge de ma mort , la mort libre qui vient à moi »
il y en a qui manquent leur vie : qu’ils tâchent au moins de réussir leur mort « !
« que viennent les prédicateurs de la mort rapide «
« ce seraient eux les vraies tempêtes , les ébranleurs de l’ arbre de vie «
« libre pour la mort ; libre dans la mort , un négateur sacré quand il n’est plus temps de dire oui : c’est ainsi qu’il s’ entend à vivre et à mourir »
« que votre mort ne soit pas une injure à l ‘homme et à la terre, mes amis »
« c’est ainsi que je veux mourir moi même , afin que vous aimiez davantage la terre à cause de moi ; »
« je veux redevenir terre afin de trouver le repos en celle qui m’ a engendré »
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à l ‘origine du nihilisme suicidaire moderne , le faux prophète de la “mort de Dieu”.
Collapsus
La liberté religieuse consacrée par Vatican II n’était-elle pas inspirée par ce souci de promouvoir l’autonomie de la volonté ?