Communiqué de Laissez-les-vivre :
"L'affaire de Bayonne,- QUATRE et peut-être SEPT actes d'euthanasie – par un confrère criminel, révèle la grande déliquescence du corps médical. On sait très bien qu'il y a en France de nombreux médecins "collabos", partisans de la culture de mort. Ils ont accepté la contraception, l'avortement, la fécondation in vitro, ils ne voient pas pourquoi ils devraient refuser l'euthanasie…. C'est l'honneur du docteur Marc Renoux, président du Conseil de l'Ordre des Pyrénées Orientales, désavoué par son conseil, d'avoir démissionné. C'est l'honneur du Conseil National de l'Ordre des Médecins de poursuivre le docteur Bonnemaison. Mais quelle confiance accorder à des professionnels – si compétents soient-ils – s'ils n'ont ni foi ni loi ?"
Grégoire
Juste pour préciser : Bayonne est dans les Pyrénées Atlantiques, pas orientales…
unmédecincatholique
Faudrait peut être que certaines associations arrêtent de tirer sur les ambulances, c’est le cas de le dire.
Je peux vous dire qu’en tant que médecin je suis entourée d’autres médecins pas plus catholiques que cela, qui pour la plupart n’envisagent pas du tout la légalisation de l’euthanasie comme une perpective réjouissante mais au contraire comme une manière de saper leur boulot actuel notamment en terme de prise en charge de la douleur, des soins aux personnes âgées et en fin de vie.
Nous sommes beaucoup à penser qu’il s’agit en fait d’une mesure pour réduire le cout financier de la dernière partie de la vie, qui comme le montre toutes les études statistiques est le plus élévé. Par exemple un cancéreux coute plus cher à la sécu pendant ses derniers mois en terme de soins que pendant tout son parcours de soins prédédent parfois très long (cf les cancers du sein qui peuvent être en rémission pendant de longues années).
Donc merci de ne pas faire des généralités à partir de cas particuliers et faites attention aux fameux sondages de l’ADMD auprès des soignants dont personnellement je doute vraiment de la méthodologie.