…est accessible sur Liberté Politique. Dénonçant l’instrumentalisation de l’affaire, il souligne que Chantal Sébire a refusé l’alternative des soins palliatifs.
"Pourquoi alors refuser cette solution ? Pour Martine Perez, chef du service santé au Figaro,
"si la souffrance de Chantal Sébire est incontestable, […] elle refuse ces soins pour choisir de transformer cette ultime bataille personnelle en un combat emblématique pour l’euthanasie" […]
Et de s’interroger :
"[…] Dans quel engrenage mettons-nous le doigt, si on légifère sur l’euthanasie en autorisant des hommes à en finir avec les plus faibles, les plus malades, les plus difformes, même à leur demande ? Alors qu’un nombre croissant de pays bannissent la peine de mort, au nom du respect absolu de la vie, la demande d’élimination des malades incurables et qui souffrent fait paradoxalement le chemin inverse."
Contrairement à la désinformation médiatique, qui ébranle le monde politique, l’alternative à l’euthanasie existe, mais elle n’est pas prise en compte.
"La psychologue Marie de Hennezel remettait il y a quelques semaines à Roselyne Bachelot un énième rapport dénonçant l’insuffisance des soins palliatifs en France. N’est-ce pas dans une politique sanitaire volontaire de développement de la médecine palliative, que le chef de l’État avait promis dans son programme, que se trouve la bonne réponse à la problématique de l’euthanasie ?
Quels que soient les coups de butoir qui vont se déchaîner dans les jours qui viennent pour ouvrir une brèche dans l’interdit de l’euthanasie et enfoncer un coin dans la loi du 22 avril 2005, le gouvernement doit tenir bon."
michel
Il doit y avoir de l’argent à gagner.
Vaut-il mieux construire des berceaux ou des cercueils ?