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Culture de mort : Euthanasie

Euthanasie : les pharmaciens réclament une clause de conscience

Euthanasie : les pharmaciens réclament une clause de conscience

Lu dans Gènéthique :

« Nous espérons que le cas de conscience du pharmacien soit reconnu au même titre que celui des autres professionnels », plaide Cyril Boronad, président du Syndicat national des pharmaciens des établissements publics de santé (Synprefh). Lors de leur audition par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, les pharmaciens ont tenté de se faire entendre. En effet, à l’heure actuelle la proposition de loi prévoit une clause de conscience spécifique pour certaines professions, pas pour les pharmaciens.

L’ensemble de la profession sur les rangs

Le Synprefh avait déjà défendu l’objection de conscience des pharmaciens lors des auditions effectuées l’année dernière. Désormais, les autres syndicats de professionnels et d’étudiants et la section H du Conseil national de l’ordre des pharmaciens (Cnop) affirment également leur volonté d’une clause de conscience spécifique. Il y a un « alignement » de l’ensemble de la profession, souligne Cyril Boronad.

Cette clause leur est pour le moment refusée au motif qu’il n’existerait pas un rapport « assez direct » entre la procédure d’euthanasie ou de suicide assisté et l’intervention du pharmacien. Pourtant

« les professionnels des pharmacies à usage intérieur (PUI) seront mobilisés à deux étapes de la procédure, avec la réalisation de la préparation magistrale létale puis la dispensation, soit à l’officine pour les patients en ambulatoire, soit dans les services pour les patients hospitalisés ».

L’autre raison invoquée par le législateur est « le risque de blocage du dispositif ».

Un « déni du cas de conscience »

Le président du Synprefh dénonce un « déni du cas de conscience » que les professionnels, y compris les préparateurs, pourraient rencontrer.

Selon une enquête menée par le Synprefh, 81% des professionnels réclament une clause de conscience. Ils seraient toutefois seulement 20% à prévoir d’y recourir « de manière systématique ». 20% pourraient quant à eux l’invoquer pour des « situations particulières », par exemple s’il s’agissait d’un membre de leur famille. Les autres praticiens favorables à l’instauration de cette clause ne prévoient pas de la faire valoir.

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2 commentaires

  1. On vit une époque formidable : ça va bientôt devenir un délit (voire un crime) de ne pas vouloir tuer ou aider à tuer …

  2. Après il ne faudra pas s’étonner que les crimes de rue ne soient pas pénalisés !

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