Le parquet de Bayonne a requis le renvoi devant la cour d'assises du Dr Nicolas Bonnemaison pour 8 cas d'empoisonnements mortels de patients.
Le parquet de Bayonne demande un non-lieu pour le neuvième cas d'empoisonnement, notifié plus récemment, et ceci, faute d'éléments matériels et probants concernant ce décès.
L'urgentiste, âgé de 53 ans, avait été mis en examen à partir d'août 2011 pour empoisonnement après avoir abrégé la vie de ces patients âgés par injections létales. Il n'avait pas nié les faits, déclarant avoir "pleine conscience de la gravité des actes" reprochés, motivés selon lui "exclusivement par le souci d'éviter des souffrances extrêmes aux patients et de respecter leur dignité".
Le procès devrait avoir lieu courant 2014.
Michèle Delaunay, ministre chargée des Personnes âgées, a aussitôt tenté d'influencer la justice :
"les intentions du Dr Bonnemaison n'étaient pas celles d'un meurtrier ou d'un empoisonneur mais celles d'un médecin qui a pris des responsabilités qu'il conviendra de juger".
L'hypocrisie des assassins en blouse blanche est à son comble.