Dans La Vie, la candidate EELV déclare :
"Vous vous êtes prononcée en faveur du mariage des couples homosexuels. N’y a-t-il pas une contradiction à être antilibérale sur le plan socio-économique et libérale sur les questions de mœurs ?
Absolument pas. La question n’est pas d’être libérale, mais d’être juste. Ma boussole, c’est le respect des individus et de leurs droits fondamentaux. Comment peut-on interdire d’aimer ? Ce qui me guide, c’est de contribuer à soulager la souffrance inutile. Pour le comprendre, il faut rencontrer des jeunes homosexuels jetés dehors par leurs parents qui ne supportent pas leur sexualité.
Sur la fin de vie, EE-LV s’est prononcé pour le droit à mourir dans la dignité et au moment où la personne le souhaite. Est-ce votre position ?
J’ai été l’épouse d’un médecin pendant 34 ans. Il était dévoué à ses patients et supportait mal leurs souffrances. C’est difficile de réglementer dans ce domaine à 100 %. Il faut considérer les choses au cas par cas. Le matérialisme est tel dans notre société qu’il faut se montrer très prudent. Les vieux peuvent avoir l’impression d’être gênants pour leurs enfants, qu’ils coûtent cher. Ma position personnelle sur le sujet est plus prudente que celle du parti. Je suis pour un soutien plus actif aux soins palliatifs. En 1988, ma belle-mère était mourante en même temps que ma mère. Ma belle-mère n’était pas bien traitée dans les hôpitaux français, le personnel n’avait aucun égard pour elle. Nous avons dû la garder chez nous. Quant à ma mère, elle était dans un service de soins palliatifs en Norvège. Nous étions accompagnés dans la dignité. Il faut respecter les êtres jusqu’aux dernières secondes."
Pierrot
Cette dame me rassure un peu sur l’euthanasie, même si je doute qu’elle s’oppose à la ligne du parti sur ce sujet.
En revanche je ne vois pas en quoi l’interdiction du mariage homosexuel empêche 2 personnes gays de s’aimer…
C.B.
“Ma boussole, c’est le respect des individus et de leurs droits fondamentaux.”
Sauf à considérer que la vie n’est pas un droit fondamental (ce qui serait contradictoire avec ses propos sur l’euthanasie) Madame JOLY devrait donc être contre l’avortement. À moins que pour elle, avant la naissance, “l’amas de cellules” ne soit pas un “être” qu’il faut respecter (non seulement jusqu’aux dernières secondes, mais aussi dès la premières secondes).
senex
Et respect aussi dzns les premières secondes….!
Buffalo
“Il était dévoué à ses patients et supportait mal leurs souffrances”. Tout être humain moralement sain souffrira toujours de voir ses semblables souffrir. L’art médical s’est déployé précisément en luttant contre la maladie et contre la douleur, mais pas contre le malade. S’il fallait admettre le principe de l’euthanasie, alors ce serait la fin de la médecine: on supprimerait la maladie en supprimant le malade! Cette réflexion de Joly est un aveu.Elle reprend l’argument central des partisans des “eutha-nazistes”: ce n’est pas le bien des malades que l’on vise, mais le malaise que provoque l’irruption de la douleur dans la vie. Et l’on voudrait évacuer cette douleur qui fait “tâche” dans une société prométhéenne où la douleur, la souffrance lui rappellent les limites de ses prétentions à la sécurité absolue et au “droit de jouir sans entrave”.La douleur n’est pas un bien, certes. C’est une manifestation du mal, un signe de notre condition mortelle. Mais le piège, c’est de penser que l’on puisse en venir à bout en s’alliant avec un mal plus grand: l’homicide.
jejomau
Quand on est proche de la retraite… On commence à voir un peu plus loin que le bout de son nez…
ysengrin
“Ma belle-mère n’était pas bien traitée dans les hôpitaux français, le personnel n’avait aucun égard pour elle.”
On dirait un vilain ultra-libéral d’extrême-droite qui veut tout privatiser qui parle !
Je croyais que nous avions “le meilleur système de santé, et que le monde entier nous l’enviait”
Quel aveu ! C’est toujours un bon momment que de voir ces gauchistes avoir un rare moment de lucidité.
Kantz
Le marriage civil n’est en rien la reconnaissance d’un amour.
Lisez votre livret de famille.
Le mariage civil ne parle pas de sentiments, n’est pas l’occasion pour l’État de les évaluer, et heureusement…
Quand aux histoires de logement pour le survivant d’un couple homosexuel, c’est à régler en rédigeant correctement le bail de location ou l’acte d’achat.
C’est une affaire de notaire.
chouan 12
@ jejomeau, surtout avec les lunettes qu’elle a, tout dépend si elle regarde par dessus ou par dessous!