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Pays : Chine

Evangélisation : la foi est à partager avec les autres

Mgr John Tong, archevêque d'Hong-Kong, créé cardinal par Benoît XVI en février 2012, a déclaré dans un entretien :

T"Autrefois, à Hong Kong, nous avions besoin de réservoirs afin d’avoir
suffisamment d’eau à boire et pour nous laver. C’est nécessaire pour la
vie. Un proverbe chinois dit ceci : « L’eau qui ne coule pas est une
eau morte
 ». Elle ne sert à rien. Le réservoir symbolise l’eau que l’on
accueille et qui en même temps doit être utilisée et partagée, sinon
cette eau inutilisée devient une eau morte. On peut appliquer ce symbole
à l’évangélisation : si nous recevons notre foi, nous devons la
partager avec les autres, comme l’eau du réservoir
. C’est en partageant
notre foi qu’elle s’approfondit. Le lavement des mains symbolise la
solidarité et la réciprocité. C’est comme le « travail de pont » que
j’effectue en Chine. D’un côté, nous aidons l’Eglise de Chine en lui
apportant un renouveau et en même temps nous apprenons d’eux, des
difficultés auxquelles ils font face en pratiquant leur foi. Nous
partageons notre foi avec eux, et nous apprenons de leurs souffrances.
C’est le symbole du lavement des mains.

[…] Je pense que la conversion dépend de l’Esprit-Saint, de la grâce de
Dieu ; quels que soient nos efforts, sans la grâce de Dieu, les
personnes n’ouvriront pas leur cœur. C’est le premier point. Le second,
c’est que Dieu se sert toujours de nous comme instruments pour
l’évangélisation. Nous devons donc faire de notre mieux. Dans une lettre
pastorale, j’ai partagé mes quatre rêves avec les fidèles de mon
diocèse. Le premier concerne l’évangélisation. Il faut que nous
augmentions le nombre des convertis. Le second concerne les vocations.
Le nombre des vocations est loin d’être idéal. Il faut que les
catholiques aient un esprit missionnaire et nous avons besoin de prêtres
pour former les catholiques. Mon troisième rêve porte sur le soin que
nous devons accorder aux catholiques d’autres nationalités. En plus des
350.000 catholiques chinois, nous en avons 180.000 d’autres
nationalités, dont les deux tiers sont des femmes philippines qui
travaillent à Hong Kong comme employées de maison. Et le quatrième
consiste à être un pont pour les catholiques de Chine. […] L’objectif du pont est de réconcilier ces différents groupes et de
promouvoir la pleine communion de l’Eglise de Chine avec l’Eglise
universelle et avec le Saint-Père. C’est notre rôle."

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1 commentaire

  1. Alors que Mgr Tong insiste sur les notions de réconciliation (Eglise clandestine/officielle) et d’unité (culturelle), pour la journaliste il y a d’un coté “la Chine” et de l’autre, Hong kong.
    De là, cet entretien est loin d’être inintéressant mais il repose sur un présupposé discret, que nous retrouvons ici et là, chez des personnes pourtant bien intentionnées.
    Cette approche occidentale de la situation dessert les objectifs présentés Mgr Tong. Voici une autre approche de la situation, qui semble beaucoup plus opportune. C’est un peu savant, mais tient cependant en quelques mots:
    Pékin, Shanghai, Hong Kong Trois destins de villes dans l’espace chinois.
    http://www.cairn.info/revue-herodote-2001-2-page-153.htm
    Voir aussi :
    http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RISA_782_0277

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