L’Alliance pour les Droits de la Vie s’alarme de deux amendements adoptés par la Commission des affaires sociales du Sénat qui accentuent l’instrumentalisation de l’embryon humain et les pratiques eugénistes.
- Supprimer l’interdit de la recherche sur l’embryon (recherche qui implique sa destruction) ferait basculer notre société vers la réification de l’être humain à son commencement. L’Alliance pour les Droits de la Vie s’indigne à ce titre de la conférence de presse de l’équipe du professeur Marc Peschanski prévue jeudi 31 mars 2011. Son objet explicite est d’obtenir du Sénat une loi conforme à ses revendications ; le débat bioéthique mérite mieux que le rapt médiatique que vise cet effet d’annonce. Cette attitude utilitariste n’est pas conforme à la déontologie d’annonce des premières scientifiques. Rappelons qu’à ce jour les recherches sur l’embryon n’ont abouti à aucun résultat thérapeutique.
- Systématiser la proposition de dépistage prénatal du handicap à toutes les femmes, sans leur apporter de réponse thérapeutique avant la naissance, c’est en pratique cautionner voire organiser l’eugénisme par la loi. L’élimination encore plus systématique du fœtus porteur de handicap se profile alors insidieusement. Une nouvelle pression légale pèserait sur les médecins, en contradiction avec la liberté de prescription attachée à leur pratique. Le caractère anxiogène des grossesses serait encore accentué."
CBM
on s’y attendait ! Le sénat n’est pas aussi bien organisé que l’AN et les attachés parlementaires catholiques bien moins solidaires