Jean Leonetti, rapporteur de la commission chargée d’examiner le projet de loi de bioéthique, tente de nous rassurer :
"S’achemine-t-on vers une autorisation de la recherche sur l’embryon en France ?
Je ne crois pas. C’est vrai que la gauche en a fait un point de clivage politique, en affichant, dès le départ, son souhait d’une autorisation encadrée de la recherche sur l’embryon. Mais la grande majorité des députés n’y est pas favorable, préférant s’en tenir au principe d’une interdiction avec dérogations qui prévaut aujourd’hui. J’ai déposé un amendement en ce sens, qui sera adopté j’en suis sûr."
C'est ce qui avait été dit après le vote du Sénat, puis la commission spéciale de l’Assemblée a suivi le Sénat sur presque sur toutes ses transgressions
"Oui, mais en commission, il suffit de très peu de voix pour faire basculer un vote. La situation est un peu différente en séance publique : les quelques élus de droite favorables à l’autorisation de la recherche sur l’embryon, qui ont soutenu la gauche en commission, ne prendront pas le risque de déstabiliser le débat public sur ce point.
Prudence tout de même. Rappelons aussi que même l'interdiction assortie de dérogation est inacceptable.
Certains, comme le biologiste Marc Peschanski, estiment que ce système risque de gêner la recherche appliquée et les investissements qu’elle nécessite…
Pour Marc Peschanski, le principe d’interdiction constitue un obstacle pour les investissements financiers des grands groupes industriels. […] Certes, on nous pousse à libéraliser la recherche génétique, en disant que les équipes françaises réaliseraient alors de nouvelles performances. Mais au final, la pression la plus forte est venue de l’autre bord, de la Fondation Jérôme-Lejeune."
Si cela était vrai, la recherche sur les embryons serait interdite et le dépistage eugéniste de la trisomie 21 aussi. L'argent économisé serait ainsi réorienté vers la vraie recherche médicale. Or ce n'est pas le cas. Mais Jean Leonetti tente de désarmer l'opposition pro-vie :
"À partir d’une inquiétude légitime, on en vient à un affrontement excessif, qui ne sert pas le débat. En bioéthique, il n’y a pas le bien d’un côté et le mal de l’autre, le progrès contre la morale mais le doute, l’écoute, la volonté de parvenir à l’équilibre. Il faut passer d’une éthique de conviction à une éthique de responsabilité.
Les embryons éliminés seront très certainement satisfaits de savoir qu'ils l'ont été au nom de "l'éthique de responsabilité" ! A propos de la généralisation du diagnostic prénatal, Jean Leonetti écrit :
"Je crains que l’on en vienne à vouloir tout dépister, en exerçant une véritable pression sur la femme enceinte. Je vais donc proposer que l’on complète le texte, à travers la mention d’une « information claire, loyale et appropriée » de la future mère, les tests devant se faire à sa demande."
Vincent
Ce Jean Léonetti ne nous rassure pas: au nom du consensus mou et des fausses avancées de la science il promeut le meurtre à but économique.
PK
Il y a 17000 signatures sur le site de la fondation Lejeune…
Le SB revendique plus de 20 000 visites quotidienne : on est donc encore loin du compte…
Mettre son prénom et son nom sur le site de la fondation Lejeune est vraiment le minimum syndical pour quelqu’un qui se dit catholique : allez, un peu de courage et signez !
http://www.signezcontreleugenisme.org/signer.php
Ceux qui veulent en faire (un tout petit) peu plus peuvent envoyer un courriel à leur député : s’il est de « droite », cela lui rappellera qu’à l’origine, il est de droite et s’il est de gauche, cela lui fera perdre son temps à vous répondre : pendant qu’il perdra son temps à ça, il ne l’utilisera pour la culture de la mort :
http://www.adv.org/lactualite-de-lalliance/campagnes-de-lalliance/bioethique-2011/ecrire-aux-deputes/
Ceux qui se plaignent que les évêques ne font rien ou que les prêtres ne sont pas comme ils voudraient qu’ils soient ont une occasion concrète de s’engager pour le combat pour la vie : devenez des lumières contre vraiment peu d’effort : FAÎTES-LE !
cosaque
Inadmissible.
Mr Léonetti nous prend pour des brebis.
c.
Que d’hypocrisie!
Jean
Ethique de conviction et éthique de responsabilité… On voit que Leonetti a lu Max Weber. Mais il oppose les deux éthiques, alors qu’elles s’articulent autour d’une même vertu, le respect de l’humain. Au lieu de de présenter deux modes de défense de la vie – par exemple, la parole et l’action prudente -, il fait mine d’exposer deux attitudes qui auraient les mêmes finalités, alors que non : l’une aboutit à la défense de la vie, l’autre à sa négation.
Sancenay
Une fois de plus le grand “facilitateur” de “l’avancée” à reculons vers la barbarie ment effrontément et avec un effroyable cynisme digne d’un Dumoulin ou d’un Carrier !
Il fait mine de ne pas être sur la même ligne que ses supporters d’une certaine gauche “humaniste” porsche-caviar, alors que ces thuriféraires de la religion du Progrès contre l’humanité, n’on cessé de l’encenser tout au long des débats, que ce fût au “honteux” Sénat, de l’aveux de l’un de ses courageux membres, ou à l’assemblée, il suffit de relire les débats pour le constater.
Il est vrai que l’homme, lorsqu’il ne dérape pas et traite ses opposants “d’obscurantistes” est habile, puisqu’il a réussi a faire passer comme une lettre à la poste l’euthanasie prétendument “passive” par son fameux tour de “pass-pass”, si j’ose dire, sémantique assimilant l’alimentation, l’hydratation et même la respiration des malades à un “traitement”. ( d où la logique je respire donc je me soigne !)
Habile est-il lorsqu’il leurre la Fondation Lejeune par ce que les historiens appellent “le coup du cliquet ” fort utilisé sous en son temps par la Convention, proposant un amendement opposé, pour le moment du moins , au dépistage ” afin de focaliser sur ce point la puissante, Fondation Lejeune, et la détourner du combat contre de l’objet central du projet:
Instituer de manière irréversible dans nos lois que l’être humain à tout stade de la vie et quelque soit son état, à commencer par l’embryon, peut être un matériau au service d’intérêts bassement financiers.
Ce qui ouvre toute grande la porte à l’industrialisation de la reproduction humaine, car en effet, pourquoi demain les laboratoirs libérés de toute contrainte se contenteraient-ils d’attendre le bon vouloir des praticiens de la fécondation in vitro pour disposer selon leurs besoin du “matériau humain” ?
Car c’est bien de ces perspectives sans nom dont il s’agit , l’idéologie sous-jacente n’étant qu’un prétexte , et qu’à dénoncé très tôt Monsieur Souchet et que dénoncent également aujourd’hui, Madame Bassot, et Messieurs Nesme et Breton qu’il convient de soutenir sans la moindre réserve et avec la plus grande vigueur.
Sancenay
sorry ,”digne d’un Desmoulin”, vous aurez rectifié par vous-même!