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France : Politique en France

Face à la médecine d’Etat, il faut faire confiance aux médecins

Face à la médecine d’Etat, il faut faire confiance aux médecins

Extrait d’un entretien donné par Marion Maréchal dans Valeurs Actuelles :

[…] Je crois qu’il faut faire confiance aux médecins. Ils ont une responsabilité envers leurs patients, dont ils connaissent les pathologies ou le passif médical. Avec cette connaissance-là, on devrait pouvoir leur laisser le droit de prescrire certains médicaments, certaines molécules qui peuvent traiter des inflammations ou des difficultés respiratoires. On est aujourd’hui face à une médecine d’État. Le meilleur exemple de cela étant bien évidemment toutes les polémiques autour de l’hydroxychloroquine. Avant la crise, la médecine échappait à la “vérité d’État”. Depuis, on a assisté à une décision inédite : celle d’interdire la prescription d’une molécule autorisée sur le marché du seul fait de l’avis d’un ministre et d’un gouvernement.

Je trouve cette logique très inquiétante. Les Français l’ont découvert avec stupéfaction durant la pandémie, mais il n’y a pas de certitude ou de vérité absolue en médecine. Et on utilise ces doutes pour tomber dans une réelle psychose. On le voit en ce moment avec Omicron. Pour chaque nouveau variant, le gouvernement utilise le même processus : on nous effraie avec le danger d’une nouvelle vague terrible. Alors même que les chiffres prouvent qu’on est loin du raz-de-marée qu’a pu être la première vague. L’OMS en personne a reconnu que ce nouveau variant n’était pas plus grave que les précédents, même si, visiblement, il est plus contagieux.

Pour une réponse sensée et une confiance retrouvée en nos médecins, encore faut-il arrêter d’alimenter l’angoisse. Ce n’est manifestement pas la voie empruntée par ce gouvernement qui, semble-t-il, assume de cliver la population et de créer des marginaux. Je trouve ce jeu extrêmement dangereux.

Depuis le 22 décembre dernier, la vaccination est officiellement ouverte aux enfants âgés de 5 à 11 ans. Quelle est votre position sur cette question qui cristallise les tensions ?

Je suis outrée par ce débat. Une société qui sacrifie le bien-être des enfants pour rassurer les personnes plus âgées n’est pas une société saine dans sa manière de fonctionner. On veut empêcher les enfants de grandir normalement s’ils ne sont pas vaccinés. C’est grave d’entendre Monsieur Castex affirmer que la vaccination des enfants est une nécessité. Il n’y aucune raison scientifique de le faire ! On parle quand même de vacciner des enfants contre une maladie qui est bénigne pour eux. On aurait tout intérêt à les laisser s’immuniser naturellement contre le virus. Il est admis que l’immunisation naturelle est bien plus efficace que celle que vous procure le vaccin. À partir du moment où ces vaccins ne protègent pas de la contamination, il y a un vrai débat sur la balance bénéfice/risque d’une vaccination des enfants. Je sais que c’est “politiquement incorrect” de le dire, mais je rappelle qu’on parle de vaccins sur lesquels nous avons très peu de recul sur les effets à moyen et long terme. Vous avez des gens qui vous rétorquent qu’on a d’ores et déjà un recul nécessaire grâce au nombre très important de personnes vaccinées à travers le monde. Mais ça, c’est le facteur “nombre”. Le facteur “temps”, on ne le connaît pas aujourd’hui. À partir de là, j’estime qu’il faut protéger à tout prix les enfants des risques potentiels.

Je suis tout autant scandalisée par le fait qu’on leur impose le port du masque à l’école. Ma fille de sept ans est obligée de garder son masque 8 heures par jour ! Il n’y a aucune étude formelle qui prouve l’efficacité du masque à l’extérieur. L’imposer dans la cour de récréation est une décision purement politique. Et au sein même des établissements scolaires, il est impossible de prouver que le port du masque serve à quelque chose. Et ce pour une raison simple : les enfants ne portent pas le masque correctement pendant toute une journée parce que cela les gêne énormément.

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4 commentaires

  1. Ces politiciens soit disant de droites sont pires que tout.
    Les enfants bien sur, dommage qu’elle ne l’ai pas ouvert sur les vieux dans les ephad, et si peu sur les effets secondaires des jeunes. Toujours entrain de surfer pour rester à flot.
    Dieu préservez nous de ces calamités

  2. Face à la vague d’indignation qui monte, on attend avec beaucoup d’impatience la méthode de fraude massive qui sera mise en place pour l’élection présidentielle : vote par correspondance ? Par internet ? n’importe quoi pourvu que ça échappe au contrôle citoyen ?

  3. Encore une fois MM domine le débat.
    J’irais plus loin toutefois: Il faut séparer la santé et l’État.
    La politique et la science sont antinomiques: La science ne tient compte que des faits, pas de l’opinion. La politique, c’est le contraire.
    On a vu des bureaucrates “de la science” dicter leur conduite à des médecins: C’est doublement grotesque.
    La science est au service de la médecine et non l’inverse.
    La bureaucratie est parasitaire, superstitieuse. La superstition planiste, la présomption fatale (Hayek).
    Il est impossible de faire remonter toute l’expérience de terrain aux planificateurs. Ils tâtonnent dans l’obscurité (Mises).
    L’intervention de l’État au motif de rationaliser détruit l’information et piétine la morale.
    Elle est irrationnelle: Il n’est pas nécessaire d’imposer l’harmonie à ce qui est harmonique de soi (Bastiat).
    Sans l’État on recourrait à l’assurance, dont l’intérêt financier coïncide avec la morale (réduire la mortalité et la morbidité), c’est même sa raison d’être.
    En définitive l’intervention de l’État repose sur la peur irraisonnée et l’hubris, la folie du pouvoir.
    Notre société pratique le sacrifice humain.

    • Sur le coup elle n’arrive pas à la cheville de Mélenchon, comment dominer un sujet où elle répond en quadrature retard? Et pour lequel elle n’a aucune formation sérieuse ?

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