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France : Société / Valeurs chrétiennes : Education

Face aux carences de l’Etat, la ville de Franconville crée sa propre école

Face aux carences de l’Etat, la ville de Franconville crée sa propre école

Rien de mieux que le principe de subsidiarité. Face à l’absence répétée des enseignants, Xavier Melki, maire de Franconville, dans l’Oise, a décidé de créer une école municipale.

Tous les mercredis, une vingtaine d’élèves se retrouvent de 8h30 à 16h30 pour combler leurs déficits ou renforcer leurs acquis, avec des enseignements assurés par des professeurs de l’Education nationale et payés par la mairie. Le maire explique :

« J’ai pris cette décision concrète pour faire face à une situation qui l’est tout autant ». « Cette école est entièrement financée par les fonds municipaux. Elle permettra aux parents qui le souhaitent, toute la journée du mercredi, d’inscrire leurs enfants ».

60 places sont disponibles depuis le 7 décembre 2022 ; 20 élèves y sont inscrits et 8 à 10 professeurs « de l’Éducation nationale », précise le maire, se relaient pour des mercredis donc très studieux. Ces derniers sont recrutés et payés par la ville, à hauteur de 35 € HT de l’heure.

« Pour moi, c’est un dispositif municipal comme un autre. Si ça marche, tant mieux. Sinon, on changera de fusil d’épaule. Bien sûr, cette école est destinée aux élèves en difficulté, pour leur éviter le décrochage. Après la crise sanitaire, ne pas avoir de prof en face de soi peut être fatal pour certains d’entre eux. Mais elle est aussi ouverte aux élèves qui ont envie d’aller plus loin dans leur scolarité, de renforcer leurs acquis ».

« Mon rôle est d’apporter des réponses concrètes. Lorsque les maires ont créé les premières polices municipales, certains ont hurlé car la sécurité était de la responsabilité de l’État. On voit depuis que les deux polices cohabitent ensemble sans problème. »

Le maire a échangé avec la direction académique de l’Education nationale.

« Les positions sont claires, elle nous apporte son soutien, dans la mesure des prérogatives respectives de chacun. L’Éducation nationale manque d’enseignants, le phénomène est récurrent car le métier perd en attractivité. En attendant que l’État trouve des solutions, j’essaie, à ma place, de répondre pragmatiquement à cette difficulté ».

Voilà qui justifie encore l’existence des écoles indépendantes.

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