Lors de son audition par la mission parlementaire la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) a posé deux questions aux parlementaires:
– Est-il bon que le droit des individus prime toujours sur celui des enfants notamment celui d’avoir un père et une mère?
– Toutes les formes de conjugalité induites par les choix affectifs sont elles sans conséquence sur les comportements économiques, sociaux et civiques? Sont elles sans lien avec les politiques publiques?
Ainsi que l’affirme le communiqué de presse, "la réponse à ces deux questions amènerait le législateur à rendre lisible une hiérarchie entre les contrats, tenant compte de l’intérêt premier des enfants et de celui de la société."
Mais les parlementaires hésitent: en effet, le lobbying est puissant de ceux qui réclament le pseudo "droit à l’enfant" contre le "droit des enfants". Nous l’avons vu dernièrement en Italie avec ces étudiants qui ont "chahuté" le cardinal Ruini. Espérons que le courage des Italiens soit contagieux et investisse enfin la scène politique française et remercions les AFC d’avoir poser les questions qui fachent.