Olivier de Schutter, professeur de droit belge, secrétaire général depuis 2004 de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme a été nommé, le 26 mars, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation par le Conseil des droits de l’homme. Il déclare que la communauté internationale a été prise de court par les émeutes de la faim et elle est inexcusable :
"Beaucoup criaient dans le désert depuis des années pour qu’on soutienne l’agriculture dans les pays en développement. Rien n’a été fait contre la spéculation sur les matières premières, prévisible, depuis qu’avec la chute de la bourse, les investisseurs se repliaient sur ces marchés. On paye vingt années d’erreurs. Avec l’augmentation de la demande alimentaire, l’offre ne suit plus. […]
Oui. Pendant vingt ans, [les institutions financières internationales] ont gravement sous-estimé la nécessité d’investir dans l’agriculture – la Banque mondiale l’a reconnu fin 2007. Et les plans d’ajustement structurel du Fonds monétaire international ont poussé les pays les plus endettés, notamment dans l’Afrique subsaharienne, à développer des cultures d’exportation et à importer la nourriture qu’ils consommaient. Cette libéralisation les a rendus vulnérables à la volatilité des prix. […] Le danger serait de mettre des pansements, en distribuant de l’aide alimentaire, sans travailler aux causes profondes derrière les réactions de panique des Etats. […]
L’ère de la nourriture bon marché est derrière nous."
xango
ça c’est vraiment le plus grand scandale depuis les famines organisées de Staline ou Mao
voilci des famines organisées par la sacro-sainte Démocratie
peu nous choient tous les experts et spécialistes patentés, grassement rémunérés:ils n’ont rien vu venir!
des aveugles,dans des royamues où on ne trouve même pas un borgne pour être roi
Pascal G
Le commentaire de ce professeur de gauche belge est un sommet de partialité altermondialiste, c’est à dire typiquement mensongère et socialiste (tautologie). En effet, il attaque la ”libéralisation” des marchés agricoles, alors qu’il vient de décrire des mécanismes d’intervention typiquement technocratiques et socialistes. A savoir:
– subventions aux producteurs des pays riches pour qu’ils surproduisent à bas prix (UE), plus subventions pour qu’ils exportent (USA),
– subventions aux pays en voie de développement pour des productions agricoles exportables, abandon des cultures vivrières traditionnelles et aides à l’achat de produits agricoles venant des pays riches, blé, riz, ou volailles.
A l’évidence, ce n’est pas la loi du marché qui crée la pénurie, mais les interventions sur les marchés, totalement idéologiques, ou émanant de lobbys de producteurs du Nord, parmi lesquels en France, la FNSEA.
Laquelle a défendu cette idée fausse depuis 1945 qu’il faut surproduire pour nourrir le tiers monde, idée de cathos de gauche issus de la JAC, qui a poussé à la concentration et disparition des esxloitations agricoles en FRANCE et à la ruine des filières agricoles traditionnelles des pays du Tiers Monde, d’où exode rural et immigration.
Ce M. de Schutter dénonce en réalité les effets pervers de sa propre idéologie : le socialisme tiers-mondiste.