Question posée par Pierre-Olivier Arduin :
"le diagnostic prénatal n’est pas en soi mauvais mais change radicalement de nature en fonction de l’intention sous-jacente de la femme enceinte ou du couple. Il devient une pratique immorale lorsqu’il est effectué dans le but de programmer une interruption de grossesse lorsque l’enfant est handicapé ou malade. Un couple catholique qui n’a aucune intention de recourir à un avortement n’a donc pas de raison de refuser a priori le principe même du diagnostic prénatal. Ainsi deux actes de DPN, physiquement identiques, extérieurement impossibles à distinguer chez deux couples, peuvent être revêtus d’espèces morales tout à fait différentes."