La PMA "pour toutes" est certes à rejeter. Comme toute procréation par fécondation in vitro. Deux actualités scientifiques viennent confirmer cela :
- Une start-up australienne a développé une méthode de sélection des embryons humains préimplantatoire basée sur le deep-learning et l’intelligence artificielle. Leur but est de proposer une application cloud aux cliniques de fertilité pour trier les embryons issus de FIV avant l’implantation.
-
Une équipe britannique a modifié le génome de 58 embryons humains à l’aide de CRISPR-Cas9. Leurs expériences étaient menées dans le but d’ « étudier le développement humain précoce », ont-ils justifié. Ils ont précisément éliminé un gène dans des zygotes au stade une cellule pour « tester la capacité de la technique à déchiffrer les fonctions de gènes clefs » : « une façon de découvrir ce qu’un gène fait dans l’embryon en développement est de voir ce qui se passe quand il ne fonctionne pas », a expliqué Kathy Niakan, qui a dirigé la recherche à l’Institut britannique Francis Crick. Les chercheurs ont travaillé sur des embryons de souris, puis sur des cellules souches embryonnaires humaines et enfin sur des embryons humains. A sept jours, les embryons ont été détruits et « analysés ».