Voici ce que Hélène Richard, mère de 6 enfants et membre du Bloc identitaire, analyse et préconise face à la menace de suppression de l'avantage de la retraite (2 ans par enfant) pour les mères :
"Avant de parler de solutions il y a des constatations à faire :
- tout ceci rentre dans une politique de suppression des mesures en faveur de la famille et donc en faveur de la natalité.
- notre population vieillit et les Français ne font pas assez d’enfants (dans le même temps on nous impose une immigration extra européenne sous ce prétexte).
Or il est vrai que les femmes n’ont pas assez d’enfants et que rien, absolument rien, n’est fait pour les pousser à en avoir. Ni au niveau du gouvernement et donc de la politique familiale, ni au niveau de la société. Parce qu’il faut bien se rendre compte que les mamans de familles nombreuses sont vraiment regardées de travers ; parfois on les admire mais au mieux on ne les comprend pas, et au pire elles passent pour des extraterrestres. Dans le monde individualiste, égocentrique dans lequel nous vivons, il semble incompréhensible pour le commun des mortels de faire ce choix de vie qui sous-entend des sacrifices, par exemple financiers, pour élever des enfants. Et je ne parle même pas des femmes au foyer qui sont méprisées.
Or une femme au foyer, une femme qui fait le choix de s’arrêter de travailler un laps de temps pour élever ses enfants, n'est pas une assistée, n'est pas quelqu'un de retranché de la société, c'est quelqu'un qui produit au service de la société (d’ailleurs on dit qu’une femme élève ses enfants, donc les pousse vers le haut, les aide à grandir, alors qu’à la crèche, à la garderie, chez une nourrice, ils sont gardés, pas élevés). Une maman qui s'occupe de ses enfants est comme je l’ai entendu il y a quelques jours une productrice sans que ce mot soit péjoratif : c’est une productrice de valeurs. Et pour faire perdurer ces valeurs et faire prendre conscience aux femmes de leur rôle et de la nécessité pour elles d’avoir des enfants, il faut que soit mise en place une vraie politique familiale dans ce pays. […] Si les allocations familiales étaient versées aux familles françaises et européennes dès le premier enfant, non seulement cela pourrait aider à relancer la natalité, et donc à faire perdurer notre civilisation, mais cela pourrait éviter bien des tragédies…
Pour en revenir au problème de la suppression des annuités, on peut regarder ce qui se passe chez nos voisins européens. Prenons le cas de l’Allemagne : en Allemagne, chaque enfant né après 1992 ouvre droit à trois années, soit douze trimestres, de cotisation forfaitaire prises en charge par l’Etat. Et malgré la récession économique, le gouvernement fédéral allemand n’envisage pas du tout d’abroger les mesures en faveur de la natalité. La directive européenne n’impose pas de supprimer les avantages aux mères de famille qui arrivent en fin de parcours professionnel. Elle impose l’égalité entre hommes et femmes. Il s’agirait donc pour la France d’accorder le même type d’avantages aux hommes qui auraient arrêté de travailler pour élever leurs enfants qu’aux femmes. […] Un pays qui n’a plus d’enfants, qui n’engendre plus, c’est un pays qui meurt. Et nous Identitaires, nous nous battons pour la survie de notre terre, pour la survie de l’Europe et donc pour nos enfants."
petitjean
la femme “blanche” ne doit plus faire d’enfants, ainsi en ont décidé les “maitres du monde” et leurs vassaux.
l’Afrique, qui nous submerge, assurera le remplacement
Et cela est possible parce-que nous sommes égoistes et lâches !
Olivier M
Le seul problème c’est que pour les femmes au foyer élevant des familles nombreuses…il y a zéro retraite. Et aucune bonification de quoi que ce soit même pour 6 ou 7 enfants!
C’est là qu’il y a une injustice profonde, car, outre le sacrifice d’un second salaire dans le ménage, il faut en plus sacrifier tous les avantages dévolues aux mères salariées qui n’ont élevé que quelques enfants.
Dans un foyer de famille nombreuse où seul le père travaille, qu’existe-il en avantage ou bonification aujourd’hui? Rien.
sixtine
merci au Salon beige d’avoir posé cette question.
Je suis une mère qui travaille et je le paie très cher…à mon travail. De nombreuses collègues sont dans ce cas.
La “hiérarchie/management” ne supporte pas qu’une femme ne soit pas disponible à des horaires tardifs le soir, qu’elle souhaite être présente auprès de ses enfants le mercredi (et s’absente de son travail).
Et dans le même temps, on déplore que les adolescents soient privés de repères, livrés à eux-mêmes.
Quelle incohérence !
Mais de grâce, ne diabolisez pas les femmes qui travaillent : souvent, elles ne peuvent pas faire autrement (ressources) et croyez-moi, on leur en fait voir de toutes les couleurs dans le cadre de leur vie professionnelle !
(carrières stoppées ou qui stagnent, salaires moindres, avancement et perspectives inexistants, voire en régression, postes qu’on leur refuse, dénigrement et remarques aigres-douces : je sais de quoi je parle)
majacquet
Bravo !
Tout est dit !