Dans Valeurs actuelles, Annie Laurent revient sur les chrétiens d'Orient, toujours soumis à la violence musulmane. Vendredi Saint, pour eux, c'est tous les jours. Extraits :
"Les gouvernements attribuent souvent ces violences antichrétiennes à des “déséquilibrés”. Leurs auteurs sont jugés en conséquence, donc sans la sévérité qu’exigeraient leurs actes. En réalité, bien des législations fondées sur les principes islamiques relatifs à l’organisation du pouvoir politique entretiennent ou cautionnent cette haine. Lorsque ce n’est pas le cas, la culture islamique elle-même lui assure une certaine légitimité, assortie d’impunité. Pour les musulmans, les choses sont claires : dans un pays où la majorité de la population professe l’islam, tous les rouages de l’État doivent être entre les mains des musulmans. Cette règle est censée garantir la conformité des lois et des moeurs avec les enseignements du Coran et de la sunna (la tradition mahométane). Elle repose sur le modèle mis en place par Mahomet lui-même. « L’islam domine et ne saurait être dominé », dit une sentence qui lui est attribuée. Tout est verrouillé depuis cette époque. (…)
Partout en terre d’islam, la loi religieuse reste supérieure à la loi civile. Et même si cette dernière ne prévoit aucune sanction pour les musulmans qui veulent changer de religion, des imams peuvent, sans entraves, publier des fatwas (décrets religieux) les condamnant à mort pour “apostasie”. Ils ne s’en privent pas."