Lu dans le JDD :
Fin de vie : de la médecine à l’envers
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LANASPRE
Concernant les EHPAD, milieu dans lequel j’évolue depuis 10 ans maintenant en tant que médecin coordonnateur, je souscris totalement à ce que dit ma collègue.
Il devient impossible de maintenir un niveau de qualité avec du personnel infirmier qui pratique “le mercenariat” permettant de choisir son temps de travail avec une rémunération intéressante grâce aux primes de précarité(consentie en l’occurrence).
Seuls les résidents sont en “CDI” et de fait nous sommes dans une maltraitance institutionnelle parfaitement tolérée par les tutelles en particulier les ARS (bras armé du ministère de la santé).
De plus, ces mêmes résidents sont loin d’être les bienvenus dans les services d’urgence lorsqu’ils faut les y adresser.
Il est admis qu’un enfant soit accueilli dans un service dédié de Pédiatrie alors qu’une personne agée ne bénéficie pas des mêmes égards alors que la démographie montre bien l’urgence de créer des services dédiés d’urgences gériatriques
Il n’est donc pas si étonnant que l’euthanasie puisse rencontrer un echo favorable dans les milieux des hauts-fonctionnaires ministériels ou l’on perçoit LA source d’économie à terme tout à fait réelle (A peu de chose près ce que clame Jacques ATTALI depuis bien longtemps…)
F. JACQUEL
Déjà, un 2003, un haut fonctionnaire du ministère de la santé avait calculé et salué le bénéfice financier de la surmortalité des vieillards dans les EHPAD au moment de la canicule.
C’était autant de réductions des coûts des soins théoriquement prodigués à ces personnes âgées, voire très âgées.
De la même façon, on ne connaîtra probablement jamais l’effroyable bilan de la campagne d’injections de Rivotril administrées en toute impunité aux pensionnaires de ces EHPAD transformés en bunker par le confinement covidien.