L’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif du parti, a été interrogé ce matin sur franceinfo à propos de la fin de vie. Il a évoqué le caractère disons étonnant des méthodes employées par le gouvernement :
“Je m’inquiète beaucoup de l’opacité du processus de cette Convention”. “Cette méthode pose un problème démocratique absolument majeur”,
Il juge cette convention citoyenne “orientée” et que “le vrai débat doit avoir lieu d’abord au Parlement”.
Un débat “orienté”, selon le vice-président exécutif LR car “il aurait fallu écouter ceux qui ont la charge de mettre en œuvre” l’aide active à mourir, “les soignants”.
“Il n’y aura pas eu une seule visite dans un centre de soins palliatifs”.
“Tout ceci constitue un basculement pour notre système de soins dans son ensemble(…) l’idée que la mort peut être administrée comme un soin, nous sommes là devant un choix absolument fondamental”. “Quand la souffrance est trop grande, nous devons commencer par nous dire que nous avons échoué”.
Le député européen a pointé “le sujet majeur d’application de la loi existante”.
“il n’y a pas assez de lits de soins palliatifs (…), les deux tiers des personnes qui pourraient avoir besoin de soins palliatifs n’y ont pas accès aujourd’hui”.
“Emmanuel Macron parle de manière très pompeuse d’un modèle français de la fin de vie”. “Je vois qu’il y a deux modèles possibles. Soit effectivement à quelqu’un qui souffre, on répond en venant soigner sa souffrance et aujourd’hui, on a les moyens de soulager la souffrance. Soit on y répond effectivement en lui proposant la mort et quand c’est le cas, on voit très bien à quel point tous les garde-fous disparaissent”.
Arwen
Il y a des dizaines d’années maintenant que les soins palliatifs existent et ont prouvé leur utilité.
Il est honteux que ces services ne bénéficient pas d’une vraie politique financière pour ouvrir davantage de lits.
C’est scandaleux mais lorsqu’on voit à quel point notre pays se « tiers-mondise », on comprend bien que la priorité des différents gouvernements n’est pas le bien-être et la santé des Français.
cadoudal
la Maçonnerie gère le problème , avec ses méthodes habituelles;
bien connues depuis deux siècles et plus.
quand elle tue , elle appelle cela “Progrès” et ” Démocratie.”
Meltoisan
Retenons surtout, quel que soit le sujet, que ces conventions citoyennes n’ont aucun caractère démocratique ni pouvoir de décision ni même d’orientation de décisions !
Nous avons une démocratie et des représentants à tous les niveaux, des ministres jusqu’aux conseiller municipaux et surtout le peuple que l’on peut consulter si on est à la hauteur et qu’on en a le courage; cela s’appelle le référendum. Rien de tout cela n’est fait et on a droit qu’aux scandaleuses mackinseyrisation des méthodes proposées. Comme si les français n’étaient que de petites personnes méprisables que l’on doit “emm…” comme cela a été dit.
triadeus
Ce fut pareil pour le covid et le reste
Ce président crée un comité citoyen ou autre appellation pour noyer le poisson et imposer ce qu’il veut
république bananière rien d’autre
lefleuriste
« Il n’y aura pas eu une seule visite dans un centre de soins palliatifs ».
Le très républicain Bellamy s’émeut comme un crocodile.
Tu le sait que la république (française) est un régime purement idéologique. Donc pourquoi voudrait-tu qu’elle aille se faire chier à aller sur le terrain ?! C’est le râtelier gras de l’UE qui t’as rendu hypocrite François-Xavier ?
HMA
Pour ceux qui ont travailler dans des grands groupes internationaux j’imagine qu’il leur apparaît évident que le président Macron ne pratique pas l’art de gouverner une nation mais celui de piloter comme un patron de multinational qui ne rend compte qu’à son conseil d’administration, qui peut intervenir sur toute la planète, licencier sans rendre de compte si ce n’est éventuellement sur le montant de la transaction, vendre à sa guise une filiale, acheter à sa guise un concurrent ou une start up qui pourrait faire de l’ombre à son business etc.. voila quelle est la gouvernance de notre président mal aimé. Mal aimé car les français ont compris que leurs intérêts, il s’en tape, il ne les connait même pas.