Le député LREM opposé à la PMA a été recadré par la Commission des conflits du mouvement, qui dénonce des propos «blessants et maladroits». Mais elle sauve sa place au sein du parti majoritaire, malgré les demandes d’exclusion.
«Réunie hier après saisine du bureau exécutif de La République En Marche pour statuer sur le cas d’Agnès Thill, députée LaREM de l’Oise, la Commission des conflits du mouvement a pris la décision d’adresser une mise en garde à l’encontre de l’intéressée». «Cette décision fait suite aux propos blessants et maladroits tenus par la députée au sujet des personnes pouvant avoir recours à la procréation médicalement assistée. Il a été notifié à Mme Thill que ces provocations n’étaient en rien conformes à l’attitude que les adhérents de LaREM et les Français dans leur ensemble sont en droit d’attendre de leurs élus».
Son Collègue Guillaume Chiche est furieux :
Les menaces, même judiciaires, ne m’empêcheront jamais de combattre les propos et actes #homophobes @ThillAgnes. Avec amertume, je prends acte de la décision du mouvement @enmarchefr et reste convaincu que tes déclarations méritent l’exclusion de notre groupe @LaREM_AN #Thill pic.twitter.com/Bf2sFzxRdR
— Guillaume Chiche (@GuillaumeChiche) 21 février 2019
hugues
Dans tous les partis politiques, il y a toujours eu la distinction entre la discipline de vote sur les sujets régaliens (vote du budget), et la liberté de vote sur les sujets sociétaux (PMA).
Mme Thill a tout à fait le droit de voter selon sa conscience.
DUPORT
Je ne vois pas au nom de quoi ils se permettent une “mise en garde”
Seule la vérité blesse…