La justice interne du Grand Orient a retoqué la demande de suspension du patron de la France insoumise :
Le 28 novembre, la justice interne de l’obédience maçonnique de Jean-Luc Mélenchon a rejeté la demande de suspension qui lui avait été faite. Le “gouvernement” du Grand Orient avait en effet souhaité que ce membre très turbulent soit écarté de ses rangs en raison, d’une part, de la scène de violences où le leader de la France insoumise s’en prenait notamment à un vice-procureur de Paris, lors de la série de perquisitions du 16 octobre dernier et, d’autre part, des attaques contre des journalistes, en particulier les insultes visant des investigateurs de France Info.
Que s’est-il finalement passé? La Chambre suprême de justice maçonnique (CSJM) a tout bonnement jugé la saisine irrecevable. Cette nouvelle inattendue – la “plainte” ne sera même pas examinée au fond – a été confirmée à L’Express par plusieurs très bonnes sources.
La motivation de la décision n’a pas encore été communiquée. Mais selon nos informations, les juges maçonniques, objets de multiples pressions internes, n’auraient pas osé se plonger dans le dossier hautement sensible, vu l’impact médiatique des nos premières révélations: c’est en effet L’Express qui a publié dès le 29 octobre 2018 qu’une procédure, censée demeurer secrète, avait été lancée pour obtenir la suspension de Jean-Luc Mélenchon. La publicité faite autour de cette “plainte” a probablement influencé ceux qui ont décidé de ne pas y donner suite.
C’est une incontestable victoire pour le député qui obtient exactement la décision qu’il souhaitait : l’intéressé demeure attaché à son appartenance maçonnique, ayant été initié en 1985. […]