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France : Politique en France

Financement du Parti républicain : non-lieu général

P Un non-lieu général a été rendu par un juge d'instruction parisien dans l'enquête sur le financement de l'ex-Parti républicain (PR), dans laquelle était notamment mis en examen le président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet. Le juge du pôle financier du palais de justice de Paris, Jean-Marie d'Huy, a signé le 26 février cette ordonnance de non-lieu dont bénéficient, outre M. Longuet, l'ancien trésorier du PR, Jean-Pierre Thomas, le banquier Alain Cellier, un conseiller de M. Longuet, Génia Constantinoff, le promoteur immobilier Christian Pellerin et l'homme d'affaires Michel Reyt.

Cette enquête sur un financement occulte du Parti républicain (PR, aujourd'hui disparu), visant à déterminer si ses caisses avaient été alimentées de 1987 à 1991 par des fonds d'origine suspecte, était ouverte depuis octobre 1994 pour abus de bien social, abus de confiance et infraction relative au financement des partis politiques. Cette ordonnance de non-lieu concerne pas moins de six affaires différentes liées à un financement, parfois en espèces, du PR.

Selon le juge, les charges ne sont pas suffisamment caractérisées pour décider d'un renvoi en correctionnelle de ces personnes mises en examen. Le parquet de Paris avait déjà requis en 2009 un non-lieu général dans cette enquête qui avait entraîné la démission de M. Longuet du ministère de l'Industrie en 1994.

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5 commentaires

  1. Je vois déjà ce que beaucoup de lecteurs vont penser: la République des copains fonctionne encore bien.
    Il reste que le Juge qui a décidé de cette mesure est un juge d’instruction indépendant, ce qui écarte les risques de clientélisme (mais ne les supprime certes pas complètement). Avec la disparition de ce juge, le risque est que toutes ses affaires politico financière passent au panier.

  2. La Justice gagnera en indépendance quand les juges pourront avoir à rendre des comptes de leurs décisions et qu’ils ne seront plus (comme actuellement) au-dessus des lois.
    Cela les incitera à réfléchir davantage à la signification de leurs décisions.
    L’indépendance du juge d’instruction, dans le cadre actuel, est un leurre.

  3. De toutes façons, une justice rendue plus de vingt ans après les faits incriminées, ce n’est pas la Justice mais un déni de justice!
    C’est la méthode toujours choisie pour enlever toute responsabilités à nos chers politiques
    Que voulez-vous que ça fasse au peuple?
    Vingt ans après, il ne se souvient même pas du délit!
    Le pire c’est que toutes les affaires de corruptions continuent, parce que les coupables se disent: dans vingt ans ce sera oublié!
    Merci les frères!
    Alors, coupable ou pas coupable, quelle importance puisque de fait, jamais jugé !

  4. le juge d’instruction est un juge indépendant?
    Un procureur bis

  5. Les copains et les coquins ? (Michel Poniatowski).

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