On apprend que Finkielkraut a été relaxé dans le procès que lui avait intenté le MRAP. Ses propos méritent d’être relus : ici, ici et ici :
"On voudrait réduire les émeutes des banlieues à leur dimension sociale, y voir une révolte de jeunes contre la discrimination et le chômage. Le problème est que la plupart sont noirs ou arabes, avec une identité musulmane. En France, il y a d’autres émigrants en situation difficile. Ils ne participent pas aux émeutes. (…) On nous dit que l’équipe de France est admirée parce qu’elle est black-blanc-beur. (…) En fait, aujourd’hui, elle est black-black-black, ce qui fait ricaner toute l’Europe. [Voir dans les émeutes] une réponse au racisme français, c’est être aveugle à une haine plus large : celle de l’Occident". (…) Il s’agit d’un pogrom antirépublicain : il y a en France des gens qui haïssent la République. [La haine] des Noirs (contre la France) est pire encore que celle des Arabes."
"L’antiracisme sera au XXIe siècle ce que fut le communisme au XXe."
Ingomer
“En fait, aujourd’hui, elle est black-black-black, ce qui fait ricaner toute l’Europe”
Et oui et le monde entier maintenant…
svenhought
Je me réjouis de cete relaxe, mais vous autres, allez tenir les mêmes propos en public, vous verrez si vous serez relaxés !
Selon que vous serez puissant ou misérable ………
Monsieur Finkielkraut compte parmi les puissants, car il est très médiatisé, et ce sont les mediats qui confèrent aujourd’hui la puissance.
svenhought
cette relaxe
Anonyme
“En fait, aujourd’hui, elle est black-black-black, ce qui fait ricaner toute l’Europe”
Et l’un des rares européens qu’elle compte est en réalité converti à l’Islam…
Noel
Il est bon de préciser qu’Alain Finkielkraut est revenu sur de nombreux passages de son interview à Haaretz et les a lui-même jugés excessifs. Il s’en est expliqué sur Europe 1, dans une interview du 25 novembre 2005. Il a dénoncé le puzzle de citations hors contexte composé par le monde à partir de son interview à Haaretz. Il avait notamment précisé que ses propos sur une France “black black black” étaient en fait inspirés par l’époque où beaucoup de joueurs français de l’équipe nationale avaient comme lui des origines polonaises. Il a également présenté ses excuses aux immigrés qui auraient pu être blessés par des extraits d’interviews dans lesquelles ils ne se reconnaissait pas.
“Je présente des excuses à ceux que ce personnage que je ne suis pas a blessés, je n’ai en moi aucun sentiment de mépris ou de haine à l’égard de quelque collectivité que ce soit et je me sens solidaire par vocation des nouveaux immigrés en France et notamment des immigrés de la deuxième ou troisième génération.” (A.Finkielkraut)(europe 1, 25 novembre 2005).
Il y avait, de fait, dans son interview, des passages brillants (sur l’éducation, les valeurs de la république, l’antiracisme) mais également des jugements à l’emporte pièce, dictées par l’émotion du moment.
Quant à l’équipe nationale française actuelle, elle est bien composée de joueurs de nationalité française, choisis, non en fonction de leur couleur de peau, mais de leur compétence et de la qualité de leur jeu. Beaucoup viennent des territoires d’outre mer, qui, jusqu’à preuve du contraire, font bien partie de la France. Et tant mieux pour la France s’ils jouent bien.
Noel
Je corrige : “les régions d’outre-mer” ou “départements d’outre-mer”.
FR
“Quant à l’équipe nationale française actuelle, elle est bien composée de joueurs de nationalité française, choisis, non en fonction de leur couleur de peau, mais de leur compétence et de la qualité de leur jeu”
un peu comme dans les entreprises quoi…
Szymański
Selon que vous serez juif ou Polonais…
Anonyme
Tirez pas sur Finkel…C’est un des derniers intelligents qui nous restent….
Tintoun
J’ai moi-même entendu l’interview de Finkelkraut où il commentait la publication dans les journaux français de son entretien pour Haaretz.
J’ai entendu un homme qui ne reniait nullement ce qu’il avait dit, mais bien plutôt donnait une explication. Il exposait comment le titre donné à l’entretien en Israël, lui avait été attribué en France. Comment le journaliste qui s’était permis de le vilipender n’avait pas daigné l’informer de la publication de son article, en prenant le risque de déformer des propos traduits.