L’attaque est tellement hypocrite que même les journalistes de BFM, dont Bruno Jeudy, sont obligés de reconnaître que le rappel à l’ordre du ministère des Armées demandant au général(2S) de la Chesnais de démissionner de son statut militaire (2S) est tiré par les cheveux, n’est pas justifié et, par conséquent, n’est qu’une instrumentalisation des armées et une manœuvre politique contre Eric Zemmour :
L’Armée demande officiellement au général Bertrand de la Chesnais, directeur de la campagne présidentielle d’Éric Zemmour, de prendre sa retraite. C’est ce qu’a confirmé le porte-parole du ministère Hervé Grandjean (…) « Le sens de notre message est très clair : pour un militaire, les opinions sont libres mais doivent être exprimées avec la réserve exigée par l’état militaire. Ce que je dis là, c’est le Code de la Défense, donc c’est la loi », a-t-il expliqué pour justifier la position de l’Armée. Avant de poursuivre : « Dans le contexte d’une campagne électorale, dans la position qui est la sienne, c’est-à-dire directeur de campagne d’un candidat à l’élection présidentielle, nous considérons que cette discrétion et cette réserve attachées au statut militaire sont remises en question. »
L’avocate spécialiste du droit militaire contactée par BFM est dubitative :
“Tant qu’on n’a pas de manifestation publique avec des opinions contre l’Armée ou contre les fonctions qu’il a pu exercer, il ne me semble pas qu’on puisse considérer qu’être directeur de campagne d’un candidat, quel qu’il soit, soit un manquement à l’obligation de réserve. En adressant une lettre, en lui demandant de démissionner, c’est qu’ils considèrent qu’ils n’ont peut-être pas toutes les billes pour initier une procédure disciplinaire”
Le journaliste de BFM enfonce même le clou :
“On a cherché des billes et on a eu du mal à en trouver. Il dirige bien la campagne mais c’est un travailleur de l’ombre. Il ne parle jamais aux journalistes, même en off très peu. il refuse même de leur donner son numéro de téléphone ce qui est assez rare”
Ce n’est pas la première fois que Florence Parly, en bon petit soldat intolérant d’Emmanuel Macron, manie le deux poids, deux mesures contre de grands serviteurs de l’Etat. On se souvient des attaques ignominieuses portées contre les généraux (2S) signataires d’une magnifique tribune l’année dernière, sans parler des pressions et menaces proférées contre Valeurs actuelles pour les empêcher de diffuser une tribune de militaires d’active cette fois-ci quelques semaines après celle des retraités. En 2017, l’ancien chef d’état major de l’armée de terre, le général (2S) Ract-Madoux s’était présenté aux législatives sous l’étiquette LR sans que cela n’émeuve le ministère des Armées…
Pour mémoire, le général (2S) de La Chesnais était candidat aux municipales de Carpentras avec le soutien du RN : silence de Florence Parly à l’époque !
La réaction d’Eric Zemmour ne s’est pas faite attendre. Prenant la défense de son directeur de campagne qui, ainsi, ne s’expose pas dans cette polémique, Eric Zemmour a diffusé un communiqué :
La ministre des Armées, Florence Parly, «instrumentalise sans vergogne notre armée à des fins politiciennes. Elle se sert d’elle pour en faire un énième coup politique contre un candidat à l’élection présidentielle», écrit ainsi le candidat nationaliste dans un communiqué publié ce dimanche. Selon lui, «cette demande de démission et de mise en retraite d’un officier général en 2e section crée un précédent», alors que les généraux de deuxième section – «2S» – ne font plus partie de l’armée active mais sont toujours susceptibles d’être rappelés.
Dans son communiqué, l’ancien polémiste observe également que la députée de la majorité présidentielle, Laetitia Saint-Paul, est elle-même capitaine de l’armée de terre. Il cite en outre plusieurs officiers «2S» de différents partis ayant encore des mandats politiques, et rappelle que Bertrand de la Chesnais avait été candidat aux municipales de Carpentras (Vaucluse). Une ville où il est aujourd’hui élu, sans s’être attiré à l’époque d’observations quelconques.
Magistro78
Encore une ânerie de Mme Parly, administrateur civil qui conduit une carrière politique depuis une décennie sans avoir démissionné de la fonction publique. Le militaire doit rester à la niche, coucouche panier, même en retraite.
Plus intéressant serait de constater que c’est Mme Parly comme secrétaire d’état au budget qui a accordé en 2001 une prime de 7Ke mensuels aux membres du Conseil constitutionnel, ce sans base légale.
On pourrait appeler cela de la subornation de juge …
La paille et la poutre dans l’œil en quelque sorte.
Et c’est ministre de la défense !
Faliocha
Il y a vraiment trop de fautes dans cet article…n’avez-vous donc personne pour relire avant la mise en ligne? C’est de plus en plus fréquent et les fautes sont de plus en plus grosses (les fonctions qu’il a pu « exercées »…on ne vous fait plus essayer mordre ou prendre avant d’écrire?) C’est bien dommage, car des fautes de syntaxe ou de grammaire de niveau CE2 enlèvent beaucoup de crédibilité à des articles intéressants et souvent bien écrits.
Michel Janva
C’est une citation de BFM ?
Faut-il corriger les citations ?
Faliocha
Pardon, je n’avais pas fait attention !
AmpuriasTempio
Plus ça va plus on observe ce genre d’erreurs dans les commentaires, mais pas seulement. Certains articles de journaux sont truffés de fautes d’orthographe et d’accords de verbes erronés, au point de rendre incompréhensible ce qu’a voulu dire l’auteur.
Mais l’orthographe étant la science des ânes, que de gens intelligents ! (mais j’espère quand même n’avoir pas fait de fautes !!!)
Gaudete
Encore une qui ferait mieux d’aller faire cuire des oeufs que de s’occuper de l’armée. Mais quand est-ce que dans cette armée y en aura-il qui en auront pour virer cette clique de malfaisants et les expédier au trou?
Langon
Quand on cite entre parenthèses on cite avec les fautes. Honte à ceux qui font les fautes et non à ceux qui les retransmettent.
VIVANT
Parly est un petit village du département de l’Yonne dans la région de Bourgogne-Franche-Comté comptant 833 habitants appelés les parlycois. De quoi parle-t-elle Florence ? La Rance est un fleuve côtier de l’ouest de la France, au nord de la Bretagne, près de Saint-Malo. Rance : qui a prit en vieillissant une saveur âcre et une odeur forte, en parlant des denrées grasses. Il y a des postes grassement payés et des commissaires aux bottes.