Partager cet article

France : Politique en France

Françaises, Français, ayez confiance dans le nouvel ordre sanitaire. Pastiche

Françaises, Français, ayez confiance dans le nouvel ordre sanitaire. Pastiche

Toute ressemblance avec divers discours du Maréchal Pétain en 1940/1941 ne serait que le fruit d’une intention maligne qu’il faut dénoncer au plus vite à la junte sanitaire qui gouverne la France.

Françaises, Français,

J’ai des choses graves à vous dire. De plusieurs régions de France, je sens se lever depuis quelques semaines un vent mauvais.

L’inquiétude gagne les esprits, le doute s’empare des âmes. L’autorité de mon gouvernement est discutée ; les ordres sont souvent mal exécutés. Nos difficultés intérieures sont faites surtout du trouble des esprits, de la pénurie des places en réanimation et de la raréfaction des produits sanitaires.

Le trouble des esprits n’a pas sa seule origine dans les vicissitudes de notre politique sanitaire. Il provient surtout de notre lenteur à reconstruire un ordre sanitaire nouveau, ou plus exactement à l’imposer.

Sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne, pour atténuer son malheur. Et à mon âge, lorsqu’on fait à son pays le don de sa personne, il n’est plus de sacrifice auquel l’on veuille se dérober ; il n’est plus d’autre règle que celle du salut public.

En ces heures douloureuses. Je pense aux malheureux en réanimation, qui dans un dénuement extrême, encombrent nos hôpitaux. Je leur exprime ma compassion, et ma sollicitude.

C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut se reconfiner. Le premier devoir de toutes les Françaises et de tous les Français est d’avoir confiance. C’est dans l’honneur et pour maintenir l’unité de la république – dans le cadre d’une activité constructive du nouvel ordre européen et global que j’entre, aujourd’hui, dans cette voie du reconfinement. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que M.Castex préside avec brio, durant ces dures épreuves, et fassent taire leur angoisse pour n’obéir qu’à leur foi dans le destin de la République.

Je ne serais pas digne de rester à votre tête si j’avais accepté de répandre le sang des Français pour prolonger le rêve de quelques Français mal instruits des conditions de la lutte sanitaire et irrespectueux des gestes barrière.

Vous avez souffert, vous souffrirez encore. Beaucoup d’entre vous ne retrouveront pas leur métier ou leur maison ou leur commerce indépendant. Votre vie sera dure. Ce n’est pas moi qui vous bernerai par des paroles trompeuses. Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal. La santé, elle, ne ment pas. Elle demeure votre recours.

C’est à un redressement sanitaire que, d’abord, je vous convie. Françaises, Français, vous l’accomplirez et vous verrez, je vous le jure, une république neuve sortir de votre ferveur. C’est vers l’avenir que désormais nous devons tourner nos efforts. Un ordre nouveau sanitaire commence.

Notre situation sanitaire est venue de nos relâchements. L’esprit de jouissance détruit ce que l’esprit de sacrifice pendant le premier confinement a édifié. Aujourd’hui, c’est de vous-mêmes que je veux vous sauver.

A tous ceux qui attendent aujourd’hui le salut de la république, je tiens à dire que ce salut est d’abord entre nos mains. N’espérez pas trop de l’État. Il ne peut donner que ce qu’il reçoit. Comptez, pour le présent, sur vous-mêmes et, pour l’avenir, sur vos enfants dressées au confinement.

Cette collaboration à un meilleur respect du confinement doit être sincère. Elle doit être exclusive de toute pensée d’agression. Elle doit comporter un effort patient et confiant.

Un long délai sera nécessaire pour vaincre la résistance de tous ces adversaires de l’ordre sanitaire nouveau, mais il nous faut, dès à présent, briser leurs entreprises, en décimant les complotistes et surtout le Professeur Didier Raoult. Si les Françaises et les Français ne comprenaient pas que la France est condamnée, par la force des choses, à changer de régime sanitaire, de pratiques sociales, de pensées et de civilisation, elle verrait s’ouvrir devant elle l’abîme.

Ainsi, dans un avenir lointain, pourrait être allégé le poids des souffrances de notre pays, amélioré le sort de nos malades. Ainsi pourraient être assouplies les conditions du confinement et facilités les conditions de contrôle policier, l’administration précautionneuse et envahissante, le ravitaillement du territoire et l’autorisation de manifester et de pratiquer son culte.

Je vous ai tenu jusqu’ici le langage d’un père. Je vous tiens aujourd’hui le langage du chef.

Suivez-moi. Gardez confiance en la république sanitaire éternelle. Rappelez-vous ceci : un pays malade, s’il se divise, est un pays qui meurt ; un pays guéri et sain, s’il sait s’unir, est un pays qui renaît.

Partager cet article

14 commentaires

  1. Défendre la République .’. qui
    arrache les mains,
    éborgne les jeunes filles,
    agenouille les ados,
    laisse égorger nos compagnes,
    laisse profaner nos églises,
    s’agenouille devant les truands (black lives matter),
    traine les infirmières par les cheveux …
    Il est temps que les Français se rendent compte que la Gueuse .’. doit mourir pour que vive la France.

  2. Le Demon est le Singe de Dieu
    Ses suppots sont les Singes des hommes vertueux
    pour arriver a leurs fins qui convergent sous apparence de Bien vers le Mal.

  3. Je ne saisis pas l’intérêt de ce “pastiche”.
    On peut penser ce qu’on veut du maréchal Pétain, il reste qu’il avait à gérer une situation OBJECTIVEMENT catastrophique, dans laquelle il n’avait aucune responsabilité et que son discours décrivait de façon assez réaliste.
    Sur ces trois points, y a-t-il analogie avec la situation actuelle ???

  4. Parallèle évocateur, les ficelles de l’autoritarisme semblent en effet avoir des similarités. Aujourd’hui, comment se libérer des imposteurs qui ont pris les commandes ? Peut-être les manifestations pacifiques qui se multiplient sont la voie, mais il faudrait que les resistances s’unissent

  5. Se moquer du Maréchal Pétain, décidant d’obtenir un armistice pour échapper à la capitulation des tronçons de nos armées et éviter la dissolution totale du pays, cela est faire preuve d’inconscience, au minimum.

  6. 1) Un pastiche, cher Michel, c’est tout autre chose que le petit exercice auquel vous vous êtes livré. Voyez la définition qu’en donne Wikipédia, et les illustrations inoubliables qu’en ont faites Reboux et Muller, ou encore les savoureux recueils de Jean-Louis Curtis, “La Chine m’inquiète” et “La France m’épuise” (pour ne rien dire de Proust).

    2) Vous dressez une sorte de parallèle. À la suite de plusieurs de vos lecteurs, je le trouve très malvenu : il sonne faux, les hommes, les situations évoqués présentant trop de différences. Supprimez ce malheureux post de votre blog.

  7. Un peu fastoche… Le Maréchal Pétain, avec ses limites et son âge, vouait vraiment son action à la France, Macron-le-minable vend la France à la maçonnerie apatride et cosmopolite, couché devant ses suzerains, le gros pognon, le pouvoir mondial et la haute finance.
    D’ailleurs, jusqu’à ce jour, jamais personne ne m’a donné une réponse argumentée quant à l’alternative à l’armistice : sachant qu’il y eut environ 85000 morts en mai et juin 40, combien y en aurait-il eu si nous avions poursuivi le combat jusqu’à la défaite complète ? L’absence de zone libre dès 1940 aurait-elle été un atout pour la résistance ? Et pour alimenter la Première Armée de de Lattre ? L’armée française aurait-elle pu sauvegarder autant en Afrique du Nord ? Et l’opération Torch aurait-elle été aussi réussie ? Les gaullistes sont toujours dans le caca quand on leur pose ces questions mais l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs ! L’un m’a même soutenu que, finalement, nous aurions vaincu les allemands en 41, alors…

  8. Sans le paragraphe d’introduction, ce pastiche aurait pu me contrarier. Il y a un tel abyme entre 1940 et 2020.
    L’ennemi venait de l’extérieur, aujourd’hui c’est lui qui emporte la France au fond du gouffre.
    Le Maréchal avait un glorieux passé militaire. JUPITER a un insignifiant passé de théâtreux ayant eu des relations pour le moins troubles avec sa prof.
    Et la liste est longue…

  9. Mon enfance s’est passée sous l’autorité du Maréchal; étant trop jeune pour en avoir des souvenirs, c’est ma mère qui m’a montré mes premières chaussures : des petits sabots en bois !
    Quand je lis que les ventes des vêtements pour enfants (chaussures comprises je pense) sont interdites dans les magasins spécialisés et les grandes surfaces, je peine à comprendre la différence de nature (interdiction entrainant la pénurie) entre le régime du Maréchal et le régime actuel.

  10. Faut se détendre les grincheux.
    Bah oui on l’aime bien le Maréchal !
    Le sujet du pastiche, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué : c’est Macron chef de “guerre invisible” , pas Pétain….

  11. Je ne comprends pas votre “parallèle soi disant pastiche” vraiment cela ne vous ressemble pas ! il n’y a AUCUN parallèle à faire entre cet Homme (le Maréchal) et cette hommelette (macron caescu) !!!!!
    Merci F. JACQUEL toujours juste le commentaire !

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services