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Cathophobie / Médias : Désinformation

France 2 abuse les mineurs pour abuser les téléspectateurs

De l'abbé de Tanoüarn sur le blog de Monde & Vie à propos de la prochaine émission des Infiltrés :

"L’émission suivante, le 27 avril prochain, a pour cadre une école catholique traditionaliste à Bordeaux, l’école Saint-Projet. […] L’objectif du journaliste infiltré, Matthieu Maye ? Inciter des enfants à la haine antisémite, non sans les avoir chauffés lui-même au préalable par des provocations qui, bien sûr, n’apparaissent pas dans le document qu’il a extrait de son aventure, mais dont plusieurs se disent aujourd’hui témoins scandalisés.
Pour parvenir à ce résultat, le jeune homme et ses commanditaires de Capa et de France 2 n’ont pas lésiné sur les moyens. Il s’est immergé dans le milieu traditionaliste pendant plusieurs mois, il a été demander le baptême à l’église Saint-Eloi, tenue par des prêtres traditionalistes de l’Institut du Bon Pasteur et, avec plus ou moins de succès selon les jours et les « victimes » choisies, il s’est fait embaucher comme pion à l’école Saint-Projet. Et il a filmé…Pendant des jours…
Qu’en reste-t-il ? Assurément un témoignage à charge. Ceux qui ont vu le film, comme notre ami Daniel Hamiche, présent sur le plateau, se disent particulièrement mal à l’aise.

Sur les images captées par le provocateur, les enfants en font des tonnes dans un antisémitisme forcé. Est-ce parce qu’ils se sentent loin de tout interdit ? Parce qu’ils veulent mettre le pion dans l’embarras en sortant des choses énormes, obscènes ? Parce que le pion, avec sa chemise boutonnée jusqu’au dernier bouton, fait décidément trop timide et qu’ils veulent se le payer, sans imaginer une seconde que c’est l’inverse qui se passe et que c’est Matthieu Maye qui les a adroitement provoqués ?
Cette manière de « jouer » avec les enfants en se jouant d’eux et en leur faisant dire des choses dont ils ne perçoivent pas bien la gravité relève évidemment d’une forme d’abus mental. Et cette façon d’utiliser les enfants en leur faisant dire ce que soi-disant penserait leur « milieu » d’origine s’apparente à de la surinterprétation, visant à mettre en place une véritable « loi des suspects », qui aujourd’hui comme hier n’a d’autre but que de tuer. Nous ne sommes plus dans l’information, mais dans la manipulation."

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7 commentaires

  1. France 2 se donnebien du mal
    moi j’aurais cru que pour un truc comme ça ils auraient payé des acteurs

  2. Ce qui est gênant dans cette affaire, c’est que le style de propos que ce provocateur a amené les enfants qui lui étaient ”confiés” à dire devant la caméra cachée, sont ( faut-il dire hélas ou non ?) fréquents dans les milieux catholiques tradis ou nationaux.
    Il suffit de tendre l’oreille à la sortie des églises ou dans les dîners. C’est dur à admettre pour beaucoup, peut-être, mais l’antisémitisme n’est pas absent dans la droite de conviction. Et si des enfants sont tombés aussi facilement dans le piège, c’était que les mots et expressions n’étaient pas nouveaux pour certains d’entre eux, en dehors de l’école.
    Il faut cesser d’être hypocrites entre nous.

  3. Excusez-moi, PG, mais bien que j’ai traîné mes guêtres dans la Tradition depuis une enfance depuis bien longtemps éloignée, je n’ai jamais entendu de propos ou de chants aussi marqués que ceux dont on peut déjà voir quelques extraits ici ou là : les seuls ados que j’ai jamais entendu débloquer sur le sujet étaient beaucoup plus “soft” et passaient déjà aux yeux de tous pour de sombres crétins. Puis l’adolescence, pour eux comme pour tous a passé.
    C’est pourquoi il paraît évident qu’il y a eu très forte provocation. J’imagine même très difficilement le cas de parents récemment convertis dont l’enfant aurait tenu naturellement de tels propos : il en aurait nécessairement filtré quelque chose auprès des autres parents qui auraient réagi.
    Je n’approuve certainement pas tous les propos que certains peuvent se permettre au sein de la “Tradition”, mais de là à parler d’antisémitisme, il y a pas qui me paraît difficile à franchir. A moins de prendre au sérieux en tout temps et tout lieu tout propos du premier imbécile venu.
    A ce train-là, la sottise étant malheureusement ce qu’il y a de plus répandu sur la terre, nous sommes bons pour nous faire immédiatement hara kiri.
    Moi, ce qui me gêne, dans l’affaire, c’est dans quel état psychologique les ados en question, marqués sans aucune proportion par les effets dévastateurs de ce qu’ils croyaient être de simples co***, dans quel état psychologique vont-ils s’en sortir, leur réputation étant à vue humaine irrémédiablement souillée. Pour des co***, proférées en réponse à une personne en laquelle, en raison de sa position, ils pensaient pouvoir avoir un minimum de confiance !
    Il ne faut pas en effet qu’une telle chose passe impunie. Le pauvre “journaliste” fait plus pitié qu’autre chose, manipulé qu’il semble être lui aussi, mais il faut que nos enfants se sachent protégés.
    Pour moi, cet abus peut avoir des effets dévastateurs probablement très proches des abus sexuels dont on parle tant.
    Il est absolument nécessaire que la justice intervienne.

  4. Ce sont de méthodes des heures les plus sombres de notre histoire: “nous avons les moyens de vous faire parler ”

  5. @ Christine
    Il est évident que ces enfants ont été l’objet d’une manipulation abjecte, et il faut la dénoncer. Ceci d’autant plus que ces enfants peuvent en être marqués à titre personnel, voire même légal ou administratif, si des enquêtes diverses, judiciaires, sociales, scolaires, etc…. en découlent.
    Mais je maintiens que dans la droite de conviction, certains propos tenus fréquemment créent un climat qui favorise ce type de provocation. Qu’on les qualifient ou non d’antisémitisme, mot dont la définition est devenue très imprécise, peu importe. Ces propos existent, et cette affaire démontre qu’il est difficile dans une société ”ouverte” et ”transparente” aux médias, de tenir en privé des propos différents de ceux tenus en public dans nos groupes, partis, mouvements scouts, institutions, associations, écoles, etc…. Car le système nous regarde, quand il ne tente pas de nous salir en piégeant les moins avertis, qu’ils soient des enfants, ou des adolescents ou jeunes adultes cultivant l’excès verbal et les attitudes, tenue vestimentaire, coiffure, etc… dangereusement provocantes, et nuisibles à tous.
    Voilà pourquoi le ”folklore”, de la droite dite extrême est nuisible : car il permet tous les rapprochements, et donne de la consistance à toutes les provocations. Et qu’il éloigne de nos idées de smillions de français facilement abusés par des montages et amalgames, que facilite notre trop grande tolérance par rapport à ces propos et attitudes litigieux.
    Personnellement, cela fait trente ans que j’en ai par dessus la tête de certains de ces comportements caricaturaux : ils nous nuisent à tous.

  6. Malheureusement d’accord avec PG, il suffit de se remémorer les attaques par certains contre Bernard Antony parce que “trop proche des juifs”.
    Je suis tombé récemment sur un blog “antisioniste” de droite “nationale” qui en réalité était antisémite. On y voyait également des messages de gauchistes mais également de musulmans qui étaient comme chez eux sur le site, avec exactement les mêmes idées (tirées de la tradition islamique la plus pure), ce qui me rappelle le parcours de Hans Kung (voir ci-dessus) où l’on voit un rapprochement de plus en plus évident entre la gauche et l’islam radical antisémite (cf Martine Aubry et l’UOIF, ce qui n’a pas perturbé nos grandes consciences, nos journalistes et autres féministes).
    Mais voir des gens de droite qui se présentent comme catholiques dans ce marigot est sérieusement perturbant, et handicapant pour les patriotes de droite qui ne partagent pas ce type de conviction mais font l’objet systématiquement d’amalgames en ce sens

  7. @pg et SD-Vintage :
    vous préparez l’après-JMLP avec sa fille Marine, présidente du FN? Vous confortez ainsi les thèses de JF Kahn et de quelques autres sur un retournement d’alliances stratégiques. Il y a une 3ème voie, qui a été celle du FN dans sa phase d’expansion, c’est à dire français, rien que français.

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