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France : Société / Médias : Désinformation

France Télévisions recherche journaliste militant !

France Télévisions recherche journaliste militant !

Médias Citoyens alerte sur le manque d’objectivité de la direction de France TV qui se traduit par le recrutement de journalistes avec un profil militant :

Plusieurs témoignages de journalistes, rédacteurs en chef et cadres de France Télévisions nous été transmis. Ils font part, notamment, de dérives dans le recrutement des jeunes journalistes au sein du groupe audiovisuel public. Ne pouvant publier l’ensemble des témoignages, nous en avons retenu un qui provient d’un journaliste et ex-rédacteur en chef de France 3 (dont l’identité a été vérifiée par nos soins) :

« L’objectif de la direction générale est de remplacer, le plus rapidement possible, les journalistes cinquantenaires par de jeunes journalistes militants qui partagent les mêmes combats idéologiques. J’ai participé aux jurys de recrutement pendant des années, nous privilégions les compétences et la diversité sociale des candidats. Désormais, le curseur s’est déplacé vers des profils de journalistes qui affichent leur engagement politique et leur militantisme. »

Quelques exemples concrets, comme celui de Laurence Mayerfeld, ancienne cadre du groupe et DRH, qui a depuis quitter France TV :

Un cadre de France Télévisions (dont nous avons vérifié l’identité et le parcours) a quitté le groupe il y a plusieurs mois, il nous écrit : « Pour bien comprendre le niveau de dérives militantes à France Télévisions, il convient d’observer le compte Twitter de la personne qui, il y a quelques mois encore, était cadre dirigeante de FTV, membre du Comex de Madame Ernotte et surtout DRH du groupe. »

Pour tenter de vérifier cette affirmation, nous avons analysé plusieurs centaines de publications de la timeline de cette personne… Tandis qu’elle est DRH du groupe France Télévisions, elle soutient ouvertement la candidature de Christiane Taubira lors de la présidentielle 2022 ; elle multiplie alors les posts de soutien, relaie les slogans de campagne et participe à la promotion de chacun de ses passages médias (notamment le JT de 20 heures de France 2). Au total, nous avons comptabilisé 24 tweets et retweets de promotion de la campagne de Madame Taubira durant cette période.Toujours salariée de France Télévisions, elle poursuit son activité militante en soutenant des mouvements de grève initiés par la CGT (18 octobre 2022), en relayant des discours véhéments du compte « Caisse de grève » (17 juillet 2022) ou encore des tweets très politiques de l’humoriste d’extrême gauche Guillaume Meurice (18 mai 2022).

Rappelons que sa fonction stratégique au sein du groupe audiovisuel public l’oblige à un devoir de réserve qu’elle bafoue, à de très nombreuses reprises. L’ancien cadre de FTV précise : « Aucun rappel à l’ordre ne lui a manifestement été transmis, elle n’a jamais reçu aucune demande – de la part de la présidence – de cesser ses activités militantes alors que tout le monde savait. D’un point de vue déontologique, un cadre dirigeant de FTV, qui se dit journaliste de surcroît, ne peut afficher publiquement ses opinions politiques et idéologiques. » Tout juste libérée de sa fonction de DRH de France Télévisions, le militantisme de cette personne semble se durcir encore avec des séries de tweets particulièrement violents à l’endroit de l’exécutif et du Président de la République (« ça n’est plus un Président mais un sale gosse mal élevé qui mérite une punition » publié le 08 avril 2023), du ministre en charge de la réforme des retraites (« quel ministre du travail ? Il n’y a pas de ministre du travail » le 06 avril 2023). En parallèle, elle relaie de nombreuses publications de députés LFI parmi les plus véhéments. « En interne, les prises de position politiques et idéologiques de la DRH de France Télévisions, légitimées par l’absence de réaction de DEC [NDLR : Delphine Ernotte Cunci] ont été vécues comme un traumatisme par beaucoup de cadres pour qui la déontologie signifiait encore quelque chose », conclue l’ex cadre de France télé.

Voici d’autres exemples encore :

Complément d’enquête propose, sur le service public, des émissions sérieuses, pointues et documentées. Néanmoins, la récurrence de certains thèmes ainsi que les angles éditoriaux retenus peuvent interroger quant à sa suffisante neutralité idéologique… « Police : quand les syndicats font la loi » (01.12.2022) : enquête notamment consacrée à des bavures et violences policières. « Milliardaires, les bonnes œuvres, ça rapporte » (23 février 2023) : enquête à charge sur les dons des “hyper riches” liés aux mécénats. « Jets privés et ultra riches » (09 mars 2023) : enquête à charge contre l’utilisation des jet privés par les “ultra-riches”. « Manifs : la guerre est déclarée » (06 avril 2023) : enquête à charge sur les violences policières (sans évoquer les violences subies par les FDO).

(…)

JT de 12h30 sur France 3, la présentatrice lance : « Après la rencontre ratée à Matignon, il n’est jamais trop tard pour manifester, la preuve dans le village de Pont-l’évêque où la dernière mobilisation date de… mai 1968 ! » suivi d’un reportage enthousiaste sur place puis de 2 autres sujets au plus près des manifestants.

(…)

Plusieurs journalistes de France 3 régions – avec qui nous avons pu échanger – confirment ce point de vue. Et en sus de l’appauvrissement de l’information via l’omniprésence des micro trottoirs, des preuves de manipulation éditoriale semblent également se faire jour. Ainsi, l’un des témoignages a particulièrement retenu notre attention ; il s’agit d’un rédacteur en chef ayant très longuement travaillé à France 3 (nous avons vérifié son identité et son parcours), Il souligne les influences subies afin de coller au narratif souhaité par la direction de l’information…

« L’affaire Sivens est typique : nos reportages sur le terrain ne convenaient pas au récit souhaité par la direction nationale, elle-même guidée par la direction générale. Ils souhaitaient que l’on fasse passer des petits paysans locaux pour de gros agriculteurs privilégiés, ce qui n’était pas le cas. En parallèle, le combat des écologistes radicaux – y compris les black blocks – devait être présenté sous un angle favorable et valorisant alors qu’ils se trouvaient en conflit avec la population locale. » Rappelons que l’intrusion, même implicite, d’une direction de l’information dans les choix éditoriaux des rédactions bafoue les préceptes de l’indépendance du journalisme autant qu’elle contrevient à la charte déontologique des antennes de France Télévisions.

L’ex journaliste et rédacteur en chef de France 3 régions poursuit : « Nous devons nous engager pour les causes approuvées par la direction ; celles-ci ne doivent plus susciter de débats contradictoires ni dans les rédactions ni sur les plateaux. Nous devons renvoyer une image négative de la chasse, de la corrida, de l’agriculture non biologique et du transport aérien ; à l’inverse, nous sommes invités à valoriser la diversité, les religions, l’écologie, les déplacements doux et la culture »

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4 commentaires

  1. Quel président aura le courage de privatiser France Télévisions pour virer tous ces gauchards soixante-huitardifs, enfants des soixante-huitarés et fruits des amours illicites entre le trotskisme et le progressisme ? Il est temps de tirer la chasse d’eau sur cette engeance en chienlit.

  2. Les médias sont à la République
    ce que la Sorbonne était à la Monarchie française.

    ils sont la boussole qui dirige le bon peuple vers Sodome ,les urnes contrôlées par nos milliardaires, l’ avortement, l ‘euthanasie dans la dignité, les valeurs licrasseuses , le gouffre pour nihilistes.

  3. La militante Delphine Ernotte doit dégager de France Télévisions : c’est une mesure de salubrité publique !…

  4. le sévice publique !

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