Voilà… Les images ont été diffusées, les commentaires faits… Ce soir, à Rome, il pleut des trombes, et après la non-nuit de clochardisation et les émotions de ce matin, on ne sait plus vraiment quel jour on est ni ce qui s’est passé.
Un simple cercueil de cyprès, tourné vers le monde (les pieds vers l’assemblée, comme il se doit pour les ecclésiastiques, à plus forte raison pour le Pape), frappé des initiales de la devise de Jean-Paul II, le livre des Evangiles fermé par le vent… Le successeur de saint Pierre s’est fait petit devant les puissants de ce monde, devant ses "chers jeunes", venus très nombreux, et devant tous, via les médias : serviteur des serviteurs.
Mais il manquait quelqu’un à Rome, au-delà de la personne si marquante de Jean-Paul II : il manquait le Pape, le chef de l’Eglise en son coeur et partout dans le monde, et ce vide appelle en meme temps une espérance, la joie anticipée d’un père que Dieu nous prépare et qui attend notre amour et nos prières…
Carole Dubois