Hier, le Pape a rencontré des jeunes et des séminaristes au séminaire St. Joseph de New-York. Le Saint-Père a signalé que ses propres années de jeunesse
"ont été détruites par un funeste régime qui pensait avoir toutes les réponses et dont l’influence a grandi, s’infiltrant dans les écoles et les organismes civils, ainsi que dans la politique et même dans la religion, avant que l’on puisse s’apercevoir clairement qu’il était monstrueux. Dieu y avait été proscrit. Aujourd’hui une grande partie de [votre] génération peut jouir des libertés qui ont surgies grâce à l’expansion de la démocratie et du respect des droits de l’homme. Cependant, le pouvoir destructif demeure. Dire le contraire serait se mentir à soi-même. Mais celui-ci ne triomphera jamais; il a été battu. […]
[Un] deuxième type de ténèbres, celles qui touchent à l’esprit, n’est pas souvent perçu, et est donc particulièrement nocif. La manipulation de la vérité dénature notre perception de la réalité et trouble notre imagination et nos aspirations. Il faut sauvegarder à tout prix l’importance fondamentale de la liberté, peut être mal comprise et mal employée, de sorte qu’elle ne conduit pas au bonheur que nous espérons tous, mais à un obscur scénario de manipulation, dans lequel la compréhension que nous avons de nous-mêmes et du monde devient confuse ou dénaturée par ceux qui cachent leurs intentions. Souvent, la liberté est revendiquée sans qu’il ne soit jamais fait référence à la vérité de la personne humaine, au lieu de la vérité, ou mieux de son absence, l’idée selon laquelle en donnant une valeur indistincte à tout, on assure la liberté et la libération de la conscience, s’est répandue. Cela s’appelle le relativisme".
"La vérité ne s’impose pas. Elle n’est pas non plus un simple ensemble de règles. Elle est la découverte de Quelqu’un qui ne nous trahit jamais, de Quelqu’un en qui nous pouvons toujours avoir confiance. En fait, la vérité est une personne: Jésus-Christ. C’est la raison pour laquelle la vraie liberté n’est pas de choisir "de se désintéresser de". Elle est de décider "de se compromettre avec".
Le Pape s’est ensuite adressé aux 300 séminaristes originaires des diocèses de la Côte Est :
"Le peuple de Dieu souhaite que vous soyez de saints prêtres… Je vous exhorte à approfondir votre amitié avec Jésus, le Bon Pasteur. Rejetez toute tentation d’ostentation, de faire carrière ou de vanité".