Les promesses de soutien de Nicolas Sarkozy faites début février devant les ouvriers de l’usine Arcelor-Mittal n’auront servi à rien. Le groupe sidérurgique va annoncer dans quelques jours la fermeture partielle du site de Gandrange et la suppression de 600 emplois. Le Président avait déclaré :
"Vous n’êtes pas seuls. On ne vous laissera pas tomber. Parce qu’un pays qui n’a plus d’usines est un pays qui n’a plus d’économie. Qui que ce soit qui soit propriétaire de l’usine, on est prêt à prendre à notre charge tout ou partie de l’investissement de modernisation".
Pois Chiche
Qui est encore surpris ??
john
Bah, seuls les gogos auront cru aux promesses de Sarközy.
Quant à moi, je ne l’écoute plus. Lorsque je l’entends commencer une phrase, je coupe immédiatement la radio. Je ne lis plus non plus les transcriptions de ses déclarations dans les journaux.
En effet, j’estime que Sarközy s’exprime dans un français de fort mauvaise qualité.
A preuve, ses propos que vous citez :
1.”Qui que ce soit qui soit propriétaire de l’usine…” : admirez le style.
2. ” ON est prêt à prendre à NOTRE charge (…) l’investissement (…) ”
J’aime lire ou écouter un orateur qui possède une culture générale étendue, beaucoup de vocabulaire, un style étoffé et soutenu, et qui manie la langue française avec maîtrise, habileté, et élégance.
Par conséquent, j’ai choisi de ne plus écouter ni lire les propos de N. Sarközy, non plus que ceux de R. Dati et R. Yade, pour des raisons analogues.