il y a un an, le président promettait de sauver l'aciérie d'ArcelorMittal :
"L’Etat préfère investir pour moderniser le site plutôt que de payer de l’argent pour accompagner des gens soit en préretraite, soit au chômage. Nous sommes prêts à mettre de l’argent pour faire des investissements qui auraient dû être faits depuis longtemps sur le site et qui n’ont pas été faits !".
Ainsi parlait Nicolas Sarkozy, le 4 février 2008, alors que le géant mondial de l'acier venait d'annoncer la fermeture prochaine de l'aciérie et du train à billettes. Un an plus tard, ArcelorMittal a bouclé son projet.
Tout attendre de l'Etat est irresponsable. Mais que l'Etat fasse croire qu'il peut résoudre tous les problèmes est une faute politique qui porte un nom : la démagogie.