Interrogé sur les chances de voir bientôt le projet de loi visant à amnistier Samir Geagea adopté par le Parlement, Boutros Harb, député de Batroun, a indiqué qu’il existe déjà une proposition de loi à l’Assemblée revêtue du caractère de double urgence. Toutefois, "les malheureuses circonstances politiques qui ont prévalu durant les élections ont empêché sa libération avant l’échéance électorale pour des raisons que nul n’ignore". Néanmoins, le chef du Parlement, Nabih Berry, "s’est engagé à inscrire cette question à l’ordre du jour de la première session parlementaire". Logiquement, le texte sera adopté et M. Geagea devrait être libéré avant la fin du mois de juillet".
En attendant, l’autre parti chrétien, celui de Michel Aoun, ne dervait pas participer au nouveau gouvernement libanais. La réconciliation nationale s’effectue plutôt lentement…