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France : Politique en France

Gollnisch suspendu d’enseignement

Hier, le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) a condamné à 5 ans d’exclusion de l’université Bruno Gollnisch pour ses propos controversés. Dans un premier temps pourtant, le Cneser avait cassé «pour absence de motivation» cette sanction prise en mars 2005 par la section disciplinaire de Lyon-III.

Le numéro 2 du FN, qui a déploré hier «la terrible régression de la liberté d’expression en France», envisage de se pourvoir devant le Conseil d’Etat. Il doit par ailleurs comparaître ce matin devant le tribunal correctionnel de Lyon pour «contestation de crimes contre l’humanité», toujours pour les mêmes propos. Mais le procès pourrait être reporté.

Cette condamnation apparaît pour le moins étrange puisque, pour les mêmes propos, Bruno Gollnisch a déjà bénéficié d’un non-lieu en mars dernier.

Michel Janva

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17 commentaires

  1. Décision tout à fait injuste et parfaitement inique… Lyon III est depuis plusieurs années aux mains du politiquement korrect le plus stalinien, notamment incarné par les chasses aux sorcières périodiquement déclenchées par les hystériques de l’association “Hippocampe”, qui “lutte contre l’extrême-droite”(suivez mon regard) et tente de couper toutes les têtes qui dépassent…
    L’affaire Notin des années 90 fait office de refouloir officiel et sert d’incantation rituelle à chaque tentative de résistance intellectuelle.
    Que les propos de Gollnisch aient été imprudents, c’est un fait. En faire des propos révisionnistes ou négationnistes, c’est une injure à la Vérité et à la Justice.
    Mais qui se soucie encore de Vérité et de Justice ?
    La liberté d’expression et de travail des historiens est aujourd’hui quasiment nulle sur certains sujets. Allez trouver, en France, un directeur de recherches assez suicidaire pour vous diriger en Maîtrise ou en DEA sur un sujet en rapport avec les camps de la mort ou la déportation… pure gageure !
    On préfère la boucler et dissimuler certains travaux dérangeants plutôt que d’affronter les bataillons de la Pensée Unique qui escroque la Mémoire et l’Histoire pour de sombres desseins.
    A lire et à faire lire : “L’Industrie de l’Holocauste”, de Norman Finkelstein (postface de Rony Braumann), éditions La Fabrique, 12,20 euros.
    Edifiant !

  2. On parle de propos répugnants, mais ce sont ces laquais de la police politique qui le sont. D’autant plus qu’ils sont des collabos volontaires…

  3. … qui escroquENT ! Excusez la coquille !

  4. Ce qui arrive à Moinsieur Gollnisch est complètement inique !!!!
    Il n’a rien dit de grave et quand bien même il l’aurait fait où est la liberté d’expression dans ce pays ?!!!
    J’espère qu’il ira jusqu’au conseil d’Etat et qu’il gagnera. Tout cela est monté de toutes pièces par M. Perben qui brigue la mairie de Lyon et qui veut se débarasser d’un concurrent encombrant.
    On nous dirait que tout cela se passe au Togo, cela ferait presque sourire. Hélas cela se passe en France, aujourd’hui, dans la ripoublique bananière de Chirac…

  5. Je ne cautionne pas les propos nostalgiques qui je pense finissent par discréditer les travaux des historiens. Je pense qu’il est dommage que M. Goldnish et consorts continuent à provoquer même s’ils ont raison sur le fond.
    Cependant je trouve le post précédent encore plus scandaleux.

  6. Récemment je proposais une thèse ayant pour sujet “les guerres de Vendée”.
    Mais le rapport concernant les méfaits et les crimes perpétrés par les colonnes infernales, ont fait que j’ai essuyé un refus très ferme. Encore heureux que je ne me sois pas fait traité de fachiste contre révolutionnaire.

  7. “Je ne nie pas les chambres à gaz homicides. Mais je ne suis pas spécialiste de cette question et je pense qu’il faut laisser les historiens en discuter. Et cette discussion devrait être libre”. Bruno Gollnisch
    Dire que ces propos sont “négationnistes”, “nostaliques” ou même “controversés”, relèvent de la persécutions primaire anti-fn et du terrorisme intellectuel.

  8. De toute manière, le problème de fond est : un historien peut-il revoir toutes les périodes de l’histoire et proposer des alternatives aux versions “officielles”. Visiblement non et cela constitue un affront à l’intelligence.

  9. Mahmoud Ahmadinejad non seulement réfute la réalité de l’holocauste nazi mais encore laisse discuter au parlement iranien une proposition de texte permettant d’imposer des différences vestimentaires selon les religions ( bande jaune pour les juifs ).
    Si vous pensez qu’il s’agit d’un hoax allez donc sur le site du centre Simon Wiesenthal .
    Cela empêche t-il la FIFA de recevoir Ahmadinejad à la coupe du monde de football à Nuremberg en juin prochain ??
    Cela soulève t-il la colère de tous nos bien pensants ??

  10. Au sujet des signes vestimentaires suivant les religions en iran, le National Post a fait marche arrière dimanche, et a démenti son propre article, imputant la fabrication du faux à un publiciste iranien exilé, ancien patron de presse sous le régime pro-israélien du Shah d’Iran, Amir Taheri.

  11. Dans ces conditions le centre Simon Wiesenthal est tombé dans le panneau .
    Ils ont rédigé une lettre à l’attention de Koffi Annan . Un peu gros non ?
    Sont-ils amateurs à ce point ?
    http://www.wiesenthal.com/site/apps/nl/content.asp?c=fwLYKnN8LzH&b=312458&content_id={385AF430-D3F8-4C1D-9BD9-303104551FD8}&notoc=1

  12. “Je ne nie pas les chambres à gaz homicides. Mais je ne suis pas spécialiste de cette question et je pense qu’il faut laisser les historiens en discuter. Et cette discussion devrait être libre”. Bruno Gollnisch
    Discuter de quoi…des chambres à gaz?…de leur existence?…de leur utilisation?
    Au fond quel intérêt une telle remarque peut-elle avoir si ce n’est celui de se lancer dans un débat stéril.
    Cette phrase ressemble plus à de la provocation (pas forcément méchante), mais quel est l’intérêt de murmurer ce doute sur une évidence et un acquis culturel et historique indéboulonnable ?
    Le prétexte de la liberté d’expression semble un peu pâle, une partie de ma famille a péri dans ce genre de camps et il m’est insupportable que quelqu’un puisse aujourd’hui laisser subsister un doute ou souhaiter une “discussion”, une discussion sur quoi? Personne n’a le droit de se prévaloir de son ignorance dans ce domaine, surtout un professeur d’université.

  13. Sujet glissant…….Halte au feu , appelez les modérateurs ! ;-))

  14. Pour nemo auditur, si sa demonstration est entachée de l’ignorance la pire, n’est ce pas l’occasion de le laisser s’enfoncer en lui sortant les pieces probantes qu’il réclame? Pourquoi ne pas faire taire définitivement les révisos en les ecrasant sur le terrain des preuves? Les incantations permanentes ne font que les renforcer…

  15. Nemo auditur : Ce que tu appelles une “remarque” n’était qu’une réponse à une question directe, sur laquelle Gollnisch a botté en touche. Ce qui au final revient au même que s’il avait répondu une horreur, puisque de toute façon il est “présumé révisionniste”, car FN. Je ne vois pas ce qu’il y a de “provocateur” dans le fait de répondre “c’est pas mes oignons, moi je suis un homme politique, pas un historien.”
    Il y a quand même une escroquerie intellectuelle énorme à vouloir absolument jauger la pertinence des idées et la valeur des actes d’un dirigeant politique à l’aune de la Seconde guerre mondiale, encore et toujours, et avec un recul inversement proportionnel au temps écoulé…

  16. “Nemo auditur” fait preuve de mauvaise foi, tant il est évident que cette question relative aux chambres à gaz ou autre sujet connexe n’est pas posée afin d’obtenir une réponse mais seulement comme un piège.
    Si vous répondez que le sujet ne vous intéresse pas et que vous ne souhaitez pas en parler, la presse aux ordres hurle que vous méprisez la douleur des victimes, et que cette réponse déguise une secrète apologie des crimes nazis.
    Si vous répondez que vous ne connaissez rien au sujet et que vous vous en remettez aux spécialistes, la presse aux ordres hurle que non seulement votre ignorance du sujet est coupable et trahit votre mépris des victimes, mais qu’en outre vous ouvrez la porte au doute, or ce sujet ne saurait supporter aucune incertitude ni aucune ignorance, l’ignorance prétendue ne pouvant être qu’une forme masquée du doute.
    Si vous répondez plus habilement, comme l’a fait Monsieur Gollnish, en prenant la précaution oratoire de dire d’emblée que la connaissance que vous avez du sujet fait que vous ne niez pas l’existence des chambres à gaz mais que vous demandez seulement qu’il soit permis aux historiens d’en discuter, ce qui signifie d’établir un constat, la presse aux ordres hurle que vous êtes un négationniste, car ce sujet n’est pas de ceux qui puissent être légitimement examinés par des historiens.
    Si, vous croyant plus malin que vos prédécesseurs, vous répondez que la réponse à cette question est donnée par le jugement du Tribunal de Nuremberg, la même presse, toujours bien aux ordres, hurle que votre réponse a une allure ironique et déguise un scepticisme coupable, fortement entaché de négationnisme.
    Mais que faut-il donc répondre ?
    Etant arrivé à ce point de mon discours, je choisis de me taire. Que ceux qui ont des oreilles m’entendent.

  17. Réaction de Bruno Gollnisch :
    SOUFFLER DANS LA TROMPE DU MAMMOUTH
    Je me suis présenté sans illusion devant le Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, bien que ce type de juridiction disciplinaire n’ait selon moi aucune compétence pour apprécier les propos d’un homme politique, fut-il universitaire, tenus dans sa permanence électorale en réponse à des questions de journalistes en dehors de son activité d’enseignement et de recherche.
    Cet organisme, élu sur listes syndicales (ce que l’on ose présenter comme une garantie !), m’avait condamné dans un communiqué sans même m’entendre, il y a dix-huit mois, ce qui m’avait conduit à le récuser.
    L’illégalité de la décision de première instance à Lyon, qui ne précisait pas sur quels propos l’on prétendait me condamner, était cependant tellement flagrante que le CNESER l’a annulée… pour reprendre exactement la même décision, sur d’autres bases !
    On m’imputerait deux propos – infirmés cependant par les juridictions pénales, dont les constatations s’imposent pourtant aux juridictions disciplinaires.
    Pourquoi y poursuit-on Bruno Gollnisch, qui n’a injurié personne, et pas Georges Frêche, homme politique socialiste et universitaire, qui a injurié les harkis ? Pourquoi M. Lavorel, président de Lyon III, s’acharne-t-il contre Bruno Gollnisch, jamais condamné, et invoque-t-il la présomption d’innocence en faveur de son prédécesseur, lourdement condamné en première instance pour délit d’ingérence ?
    Le problème est évidemment politique. Le marxisme est mort, mais son cadavre empuantit la société française, avec la complicité de ceux que Lénine appelait les « idiots utiles » de la fausse droite.
    J’ai contesté les persécutions et inquisitions de gauche dans l’Université française. Je continuerai. J’ai contesté la loi du communiste Gayssot qui interdit le débat historique, pour masquer les crimes du communisme. Je continuerai. Je revendique la liberté de traiter librement de tous les sujets politiques, historiques, sociaux et moraux, contre ces législations qui voient se dresser aujourd’hui un nombre d’intellectuels chaque jour croissant.
    Mes étudiants savent que ma porte leur est et leur sera toujours ouverte.
    Quant au reste du temps dont je vais disposer, je l’affecterai au combat politique pour intensifier la lutte contre le système. Et, qui sait ? Devenir peut-être Ministre de l’Education Nationale ? Pour souffler dans la trompe du « Mammouth » le vent de libération dont il a le plus grand besoin !

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