De Gregor Puppinck dans Valeurs Actuelles :
"Alors que les membres de la Commission rejetèrent le projet de rapport et l’avant-projet de résolution faisant la promotion de la GPA, la présidente a tenu à ce que la commission reste saisie de la question. Aujourd’hui, dans une salle bien remplie et à l’atmosphère tendue, la présidente, Mme Stella Kyriakides (PPE, Grèce) et Mme Pétra de Sutter (Socialiste, Belgique) ont tout fait pour garder la main sur le dossier et faire « avancer » la GPA en Europe.
Mme de Sutter a ainsi proposé à la Commission de faire un nouveau rapport qui pourrait prendre deux orientations : soit un rapport qui se concentrerait sur la protection de l’intérêt supérieur de l’enfant, ou un rapport contre la gestation pour autrui commerciale. Néanmoins, aucun de ces deux nouveaux rapports ne condamnerait la GPA en elle-même.
[…] Le député moldave, Valériu Ghiletshi a expliqué que la Commission n’avait pas d’obligation de rendre un rapport sur le sujet. C’est alors la présidente qui a affirmé que cela ne serait pas possible car cela indiquerait que le Conseil de l’Europe est incapable de trouver un accord sur le sujet. Comme l’a noté le député britannique J. Donaldson (Conservateur, RU) « nous sommes entre les mains de la rapporteur ». Le député roumain, M. Preda a quant à lui dénoncé un véritable « système stalinien » pour dénoncer les manœuvres pro-GPA de Stella Kyriakides et de Pétra de Sutter.
Acculée, la présidente a une nouvelle fois proposé de reporter le sujet à l’ordre du jour de la prochaine réunion de la Commission le 2 juin à Paris, invitant Petra de Sutter à y présenter, une nouvelle fois, une nouvelle version de son rapport et de la résolution, suivant ses deux propositions. […]"