Communiqué de presse – 19 janvier 2014 à 16h30 :
Les Français ont répondu en grand nombre à l’appel du collectif En Marche pour la Vie, ce dimanche 19 janvier. Venus de toute la France, ils étaient près de 40.000 selon le système de comptage mis en place (évaluation de 16h30). Ce chiffre est un record pour ce rendez-vous annuel organisé depuis dix ans. Il est vrai que le soutien de deux personnalités emblématiques a signifié l’importance de cette marche : le Pape François et Jane Roe, égérie de la légalisation de l’avortement aux Etats-Unis (arrêt de la Cour suprême de 1973 Roe /Wade.
Les revendications étaient claires1/ Le retrait immédiat des amendements litigieux ajoutés en catimini dans le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes examiné à l’Assemblée dès le 20 janvier et qui ont pour objet :
=> de supprimer l’état de détresse comme condition pour avorter
=> et d’étendre le délit d’entrave à l’avortement.
2/ L‘arrêt des pratiques discriminatoires de sélection prénatale particulièrement développées en France s’agissant des enfants atteints de trisomie 21.
3/ La prise en compte par les pouvoirs publics de la réalité du drame de l’avortement et la mise en place d’une véritable politique d’aide aux femmes enceintes en difficulté qui souhaitent poursuivre leur grossesse.
Notons une présence exceptionnelle de personnalités et délégations venues de toute l’Europe (Italie, Pays-Bas, Pologne, Hongrie, Irlande, Portugal, Allemagne…). L’Espagne où un projet de loi sera prochainement voté pour restreindre l’avortement, avait une forte délégation de députés, sénateurs et représentants des grandes associations familiales et pour le respect de la vie. Aujourd’hui, il y a indéniablement un mouvement en Europe qui rappelle que l’avortement est d’abord « une violence à limiter » et non « une liberté ». Ce revirement en faveur de la vie était bel et bien visible dans les rues de Paris.
Cécile Edel, porte-parole de la Marche pour la Vie affirme : « Cette Marche 2014 montre que l’espoir a changé de camps. L’idéologie libertaire qui nous a imposé l’avortement comme un droit est maintenant en recul. Dans le conflit qui oppose le droit de l’enfant conçu et le droit de la femme, les regards se portent aujourd’hui enfin sur le pus faible : l’enfant conçu pas encore né. Si les responsables politiques veulent renouer avec les Français, ils doivent d’abord regarder la réalité, il y a trop d’avortements en France. L’Espagne nous montre un chemin de progrès»."