“Voici les célèbres éditoriaux de l’historien Dominique Venner publiés dans Enquête sur l’histoire puis La Nouvelle Revue d’Histoire de 1991 à 2013. L’observation aiguë de l’actualité est prétexte à méditer l’éternel retour de l’Histoire, là où à l’imprévu se mêlent volontiers l’ambiguïté des apparences, le mensonge des beaux discours et les retournements de situation. Alors que le débarquement américain de novembre 1942 révèle la mort de la puissance française, l’Afrique du Nord met vingt ans à entériner sa chute. La guerre d’Algérie entraînant par ailleurs des flux migratoires toujours d’actualité. La chute du Mur en 1989 ouvre à nouveau les perspectives d’une alliance avec la Russie, occidentale dès ses origines, pour pallier le jeu américain de division de l’Europe. Déclin de la civilisation européenne, perte des repères, islamisation de nos sociétés, montée du terrorisme, Dominique Venner n’est dupe d’aucun piège de l’Histoire. Convaincu de la vitalité des civilisations, il affirme la nécessité de rester fidèle à nous-mêmes et à l’esprit critique hérité de nos racines. « La culture se rapporte à la permanence des mentalités profondes. Elle est créatrice de sens. [â¦] La tradition est l’âme d’une culture et d’une civilisation. » Comment ainsi traiter à la légère le fait religieux qui fonde la civilisation ? On ne peut, quand on aborde le rôle du christianisme, faire l’économie des liens étroits et conflictuels établis au cours des âges entre l’Église et l’État, le Sacerdoce et l’Empire, le Trône et l’Autel. C’est également parce qu’il porte son regard sur le cycle des empires et des conquêtes que Dominique Venner ne craint pas la mort. « La part romaine de la civilisation européenne avait semblé mourir quand lui fut imposé le christianisme. Mais un regard non convenu repère sa survivance en Occident durant les siècles chrétiens et au-delà. Les révolutionnaires et Napoléon ne se voulaient-ils pas romains jusqu’à la caricature ? S’il se méfie de l’esprit de système ou des utopies qui engendrent Révolution et Terreur, l’historien appelle à un renouveau spirituel comme en témoigne notamment sa lecture de Jeanne d’Arc, archétype de l’héroïne européenne et de la reconquête qui vient.
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Paru dans les 4 Vérités hebdo
EROUANI
Dominique Venner ne mérite pas d’être cité en exemple vu sa fin indigne d’un ultramontain revendiqué.
C’est un auteur qui mérite l’oubli.
Montalte
Ultramontain? Il rejetait le christianisme
Montalte
Pourquoi le “Salon BEIGE” se commet à la publication d’un paien revendiqué cathophobe, qui a profané Notre Dame en se suicidant?
CesarevitchAlexei
Dominique Venner faisait partie (j’allais écrire “fait” dans la mesure ou ses oeuvres sont immortelles) des historiens qui ont publié des ouvrages de référence qui réhabilitaient les soldats perdus (de l’armée blanche, …) quand leurs contemporains versaient le plus souvent dans le politiquement correct.
Sa fin terrible (suicide par arme à feu devant l’autel de la cathédrale ND de Paris ) fut à la hauteur de ses convictions. Il nous faudrait aujourd’hui plus de Dominique Venner que de Benjamin Stora !
zongadar
Sans vouloir faire de la contre-publicité car j’avoue ne pas bien connaître D.Venner mis à part son départ en éclat, je viens de finir “Guerres et Mensonges” de Sylvain Laforest (suite aux très sympathiques vidéos de présentation sur le blog d’Ema Krusi que j’avais suivi au fur et à mesure de leur tournage). J’ai trouvé cela passionnant et j’avoue que c’est une très bonne introduction pour comprendre, en partant de 1773, ce qui se passe aujourd’hui, quels en sont les acteurs et leurs procédés.
EROUANI
Je pense que le personnage ne défendit pas la civilisation chrétienne mais fut une tête brûlée.
colcombet
Il y a suffisamment d’ historiens à nous apporter les mêmes réflexions, pour qu’il ne soit nécessaire de faire appel à cet homme dont l’acte le plus important de sa vie fut un acte païen et de désespérance.
Je me régale de ses écrits cynégétiques , mais s’agissant de ses réflexions morales et philosophiques , je préfère lire d’autres auteurs.
Janot
Je n’ai rien lu de Dominique Venner, mais la mort qu’il a choisie me le rend plutôt odieux.