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Culture

Après Charette, un film sur Henri de La Rochejaquelein ?

Après Charette, un film sur Henri de La Rochejaquelein ?

Les éditions Chiré viennent de rééditer, avec une préface de Philippe de Villiers, une excellente biographie d’Henri de La Rochejaquelein, qui se lit comme un roman. Ce livre du baron de La Tousche d’Avrigny a été publié la première fois en 1948 sous le titre Monsieur Henri. Cet ouvrage, réédité plusieurs fois, est un véritable monument à la gloire du jeune généralissime (1772-1794).

Véritable épopée, ce livre de Jean de La Tousche, chartiste émérite et spécialiste du monde médiéval, retrace la première guerre de Vendée. C’est un récit incarné : l’auteur a connu les contrées où il a suivi le jeune chef héroïque et restitue la véritable figure de celui que les paysans de Vendée appelaient avec une affectueuse familiarité « Monsieur Henri ». Il rend hommage à son intelligence, à ses talents militaires, qui ne le cédaient point à sa bravoure chevaleresque.

Henri de La Rochejaquelein a fait ses études à l’école royale militaire de Sorèze de 1782 à 1785. À la sortie de l’école, il entre dans le régiment Royal-Pologne cavalerie, acheté par son père. La Révolution l’ayant surpris dès l’âge de seize ans, il ne suit pas son père dans l’émigration vers l’Allemagne. Il refuse en 1791 de prêter le serment que l’Assemblée constituante exige des officiers et démissionne. Il choisit de défendre le trône dans la Garde constitutionnelle de Louis XVI où il est appelé en 1791. Lors de l’assaut du palais des Tuileries par les révolutionnaires, il combat pour défendre le roi, en tant que deuxième lieutenant de la Garde. Cette journée du 10 août 1792 trompe ses espérances, alors que Louis XVI demande à sa Garde de pas combattre. Fuyant la capitale, il dit : « J’irai dans ma province, et bientôt l’on entendra parler de moi. »

Cette guerre de Vendée connut malheureusement la division des chefs et l’auteur ne l’élude pas. Après Thouars, Saumur ouvrit la porte à une marche sur Paris, qui aurait pu anéantir la Révolution dite française. Napoléon l’a reconnu “Rien n’eût arrêté la marche triomphale des armées royales”. Mais Henri de La Rochejaquelein et Stofflet ne furent pas suivis et les paysans vendéens étaient avant tout attachés à leur province, pour oser s’aventurer dans des régions inconnues. Après les morts de Bonchamps puis de Lescure, Monsieur Henri devient généralissime de la  grande armée catholique et royale. Après la virée de Galerie, il est tué à bout portant le , à 21 ans près de Cholet.

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