Député UMP, François Grosdidier va porter plainte contre Ali Montana, qui lui a consacré une chanson dans laquelle il l’insulte, et il va déposer une proposition de loi dès la semaine prochaine. Celle-ci vise à préciser la loi de 1880. A la fin de l’article 23, qui définit les moyens de communications par lesquels l’expression raciste est condamnable, il souhaite préciser que "l’éventuelle forme artistique ou musicale de citation ne saurait exonérer ou atténuer la responsabilité de son ou de ses auteurs ". Il veut également modifier l’article 24 qui condamne ceux qui, par les moyens évoqués à l’article 23, ont provoqué la discrimination à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, en précisant : "qu’il soit majoritaire ou minoritaire".
Avec 200 autres parlementaires, il a demandé fin novembre au ministre de la Justice Pascal Clément de poursuivre en justice plusieurs rappeurs, dont les textes comprennent des incitations à la haine ou à la violence. Il est sans nouvelle de cette demande actuellement.