L’avortement ne protège pas les femmes. Elle incite au contraire les hommes à commettre des viols. La preuve par l’actualité guyanaise.
Être une femme en Guyane, c’est se faire avorter plus de 1,5 fois dans sa vie en moyenne. L’agence régionale de santé (ARS) vient de publier ses chiffres sur l’avortement. Près de 3 700 y ont été réalisées en 2023. La même année, on comptait 46,7 avortements pour 1000 Guyanaises âgées de 15 à 49 ans. Louise Vuylstecker, référente santé sexuelle et reproductive à l’ARS, explique :
“Le recours itératif à l’IVG est très lié aux violences sexuelles subies. Ce sont des relations sexuelles non consenties qui amènent à des grossesses non désirées puis à l’IVG. On constate également que subir des violences sexuelles éloigne la victime du système de santé et l’amène à peu consulter.”
Le Dr Nadia Thomas, présidente du réseau Périnat Guyane, ajoute :
“30 % des jeunes femmes [guyanaises] entrent dans la vie sexuelle par un rapport forcé ou pas vraiment souhaité, c’est-à-dire par un viol”.
Face à cette situation, une journée de conférences dédiée aux questions sur l’avortement se tiendra à Cayenne vendredi 17 janvier pour… inciter à l’avortement. Lors de cet évènement présidé par Christiane Taubira, le journaliste Gérôme Guitteau interviendra pour échanger sur le thème “Réseaux sociaux, associations d’information sur la santé sexuelle. Des freins à l’IVG ?”.
Australe
le peu de bon sens et de psychologie du système de santé est affligeant.
la solution à un violence et une solution violente.
tant que le système n’acceptera de reconnaitre l’avortement que comme un simple acte de santé, on laissera la violence sexuelle se propager.
l’acte d’avorter est porté pas les femmes toutes leur vie, les témoignages sont éloquent.