… dans Libération, à l’occasion de son retrait de la présidence de la conférence épiscopale italienne :
Il s’est félicité d’avoir redonné à l’Eglise un rôle central sur la scène politique et dans la société. "C’est vrai que la contestation contre l’Eglise augmente, mais il vaut mieux être contesté que méconnu, comme en France où il y a moins de contestation parce que le poids des catholiques est plus faible", dit-il. […] Protégé de Jean Paul II, le cardinal Ruini avait appliqué le modèle polonais à l’Eglise italienne, l’incitant à descendre dans l’arène sous ses propres couleurs. Avec succès. Début 2005, elle avait réussi par ses appels à l’abstention à faire échouer un référendum visant à assouplir les lois très restrictives sur la procréation assistée. […]
La poigne de fer de Mgr Ruini a donné un nouveau souffle au catholicisme italien. Un bon tiers de la population va à l’église au moins une fois par semaine.