Charles-Henri Jamin, Président du Parti Chrétien-Démocrate, rend hommage à Hélie de Saint-Marc :
"Avec le décès d'Hélie de Saint-Marc, c'est l’une des figures françaises les plus emblématiques des combats de ces 80 dernières années qui part. La France et son armée perdent un grand homme, un homme qui aura su en toutes circonstances rester debout.
Homme de devoir et de conscience, il a su cultiver et faire grandir en lui cette liberté intérieure qui l'a rendu fort et constant malgré les vicissitudes que la vie et certains de ses contemporains lui ont réservées. Il est toujours allé au bout de ses convictions, sans jamais rien lâcher, mais avec cet amour pour l'humanité que son regard droit, sensible et profond savait tant exprimer.
Dans ces temps de relativisme exacerbé, son intégrité et sa solidité résonnent tout spécialement : ils sont un exemple pour nous tous, et plus spécialement pour toute la jeunesse de France. Rappelons-nous sa vibrante lettre à un jeune de 20 ans !
Le PCD appelle de ses souhaits une nouvelle génération à l’exemple de ce serviteur de la France , qui a consacré sa vie à la promotion et à la défense de son pays.
Permettez, mon Commandant, que nous vous lancions maintenant, avec respect et reconnaissance, cet ordre que vous avez si souvent intimé à d'autres et que vous méritez amplement : " Repos ! "
Communiqué de Bruno Gollnisch, député au Parlement Européen, président du groupe FN au Conseil Régional Rhône-Alpes :
"Hélie Denoix de Saint-Marc s’est éteint ce matin. Ce grand soldat et patriote a combattu toute sa vie le totalitarisme. Très jeune, dans la résistance, ce qui lui valut d’être déporté, puis comme officier parachutiste de la Légion étrangère, contre le communisme en Indochine, et contre le FLN en Algérie.
On tentera à l’occasion de sa mort de distinguer, entre ses engagements, ceux qui demeurent « politiquement corrects » de ceux qui sont toujours calomniés, comme le fait de s’être dressé contre l’affreux abandon, par le pouvoir politique, de nos compatriotes d’Algérie, « pieds-noirs» chassés de leur terre, « harkis » livrés aux égorgeurs, etc. Ce qui lui valu cinq années de prison.
On aura tort de faire cette distinction. Les événements d’aujourd’hui donnent raison à Denoix de Saint-Marc. Comme ils donnent raison à l’un de ceux qui, jeune lieutenant, a combattu sous ses ordres : Jean-Marie Le Pen.
Aujourd’hui, les partis de la trahison nationale sont toujours à l’œuvre. Et cette fois-ci, les Français sont le dos au mur. Puissent-ils s’inspirer de l’exemple de ceux qui ont fait passer l’intérêt de la Patrie avant celui de leur carrière personnelle."