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“Homoparentalité” : décommunautariser le débat

Le porte-parole de l’association Life Parade, interviewé par E-deo à propos de la manifestation pro-famille que cette dernière organise le 17 mars prochain, a cet argument intéressant sur l’adoption homosexuelle :

On veut décommunautariser ce débat. On cherche à nous faire croire que, finalement, l’homoparentalité […] ça concerne avant tout les personnes homosexuelles. Eh bien non […], ça concerne chaque père, chaque mère, chaque futur père, chaque future mère : tous les jours il y a des enfants qui se retrouvent orphelins brusquement, suite à une maladie, suite à un accident.

Moi si demain j’ai des enfants, si après-demain, en rentrant avec ma femme après un dîner, on se fait écraser par une voiture – mes enfants, qu’est-ce qui va leur arriver ?  Ils sont susceptibles d’être adoptés par des couples de personnes homosexuelles. Moi, ça, je ne peux pas l’accepter – à titre personnel, et j’aimerais bien savoir combien il y a effectivement de personnes en France qui sont favorables à ça.

Henri Védas

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11 commentaires

  1. Vous avez raison. Mais en attendant, je vous conseille de déposer un testament bien ficelé chez votre notaire (importance de la désignation du Conseil de famille, qui peut être composé également d’autres personnes que celles de votre famille, et qui prendront ensemble les décisions concernant l’avenir de vos enfants).

  2. Excellentissime arguementation ! Bravo.

  3. je suis tout à fait d’accord avec vous.
    Lancez une pétition nationale !!

  4. c’est un vrai plaisir de vous lire.
    Cet argument pour nos propres enfants est très juste, mais le but de ces lobbies par la loi contre l’homophobie n’est elle pas d’interdire cette réaction ?
    Pourra t’on exiger qu’en cas de disparition nos enfants ne soient pas adoptés par des homos ?

  5. Argument plus qu’intéressant en effet. les perspectives d’une autorisation de l’adoption par des couples homosexuels sont inquiétantes.
    Il y a urgence : mobilisons-nous dès aujourd’hui.

  6. Il y a une pétition, pour répondre à lala, sur lifeparade.org

  7. A ce sujet, un rendez-vous important à Bruxelles le 5 mai, l’European Family Pride (à 15 jours de la Gay Pride de Bruxelles et à un mois de celle de Paris). C’est soutenu par de nombreuses assoc (dont beaucoup de françaises) et ils proposent un excellent manifeste (http://europeanfamilypride.blogspot.com/). Cela vaut la peine qu’on se mobilise et que de nombreux Français fassent le déplacement pour faire entendre la voix des défenseurs de la famille traditionnelle devant les institutions européennes, là où ils nous concoctent tant de projets contre la famille.

  8. Une pétition est déjà en ligne sur http://www.lifeparade.org/petition/
    Invitez vos familles et amis à la signer au plus vite et rendez-vous le 17 mars à 14h30 place St Sulpice à Paris pour le grand événement pro-famille.
    Renseignements (infos, inscription pour venir en car depuis la province,…) sur http://www.lifeparade.org

  9. …donc, si je vous comprends bien, vous préféreriez voir vos enfants à l’orphelinat plutôt que dans une famille “imparfaite” (et quelle famille est parfaite, la vôtre ?)Vous me faites penser à la fausse mère du jugement de Salomon ! Bien sûr, l’hétérosexualité, c’est connu, est garante de tout cela : disponiblité des parents, amour, bonne entente entre tous, bon niveau intellectuel, revenus suffisants… ! Rappelons aussi que les homosexuels naissaient jusqu’à présent dans des familles hétérosexuelles !
    [Réponse de HV : l’ “hétérosexualité”, comme vous dites (en fait : la famille naturelle), n’est garante de rien, tout comme conduire sans être ivre n’est pas garant d’être un bon conducteur. Peut-être même certains conducteurs ivres sont-ils moins dangereux que d’autres sobres. Mais il n’est pas question d’autoriser la conduite en état d’ivresse.]

  10. Je me fais la même réflexion que Wolf. Et je pense aussi que ce soir plus de 150 millions d’enfants auront seulement la rue pour dormir (pas même un lit d’orphelinat) et personne pour se préoccuper d’eux, que certains n’ont que 4 ou 5 ans, que (tous âges confondus) leur espérance de vie moyenne est seulement de 4 ans et que sans doute est-ce pour cela qu’il n’y en a “que” 150 millions.
    Je ne parle même pas des dizaines de millions d’avortements qui seront décomptés cette année, des infanticides, des avortements induits par la “contraception”.
    Pourquoi ne pas demander à ces gosses-là si ça les dérange, eux, d’être recueillis par certains plutôt que par d’autres, par un plutôt que par deux, ou que sais-je encore… Afin de savoir s’ils se posent la question ou s’ils s’en moquent.
    Je crois moi que beaucoup seraient déjà contents de trouver une place en orphelinat, où l’on sait pourtant que leur “intégrité morale” serait bien loin d’être assurée.
    Au jour de faire les comptes certains risquent d’avoir les mains d’autant plus propres qu’ils s’apercevront alors qu’ils n’en avaient pas. Modernes pharisiens.

  11. cher HV, c’est un plaisir que d’avoir un contradicteur tel que vous ! Vous ne croyez pas qu’avec un argument comme ça, on va …dans le mur ! Et si on demandait aux enfants ? Préféreraient-ils une chambre d’enfant normale (concédez au moins à la chambre la normalité !) plutôt qu’un dortoir d’orphelinat ? Mon opinion est que tout amour est bon à prendre pour un enfant abandonné : celui d’une mère “trop vieille”, celui d’un père célibataire, celui de parents adoptifs pauvres mais aimants et même (désolé !) celui de deux personnes de même sexe ! Nous sommes entre chrétiens ; pourquoi cette promptitude à jeter des pierres ?
    [Réponse de HV : personne ne jette des pierre – sinon vous, qui usez de sarcasmes et accusez vos interlocuteurs d’être “pareils à la fausse mère” des Ecritures.
    Vous ne répondez pas au postulat implicite dans ma métaphore : un couple homme-femme tendra à fournir un cadre plus favorable à l’épanouissement d’un enfant adopté.
    Au lieu de cela, vous dessinez une situation fictive : des orphelinats débordant d’enfants ne trouvant pas de familles d’accueil – c’est l’inverse qui est vrai en France. Dans le cas d’enfants qui, du fait par exemple de problèmes comportementaux, ne trouvent pas de famille, un(e) célibataire ou PACSé peut postuler à une adoption individuelle.]

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