Dixit le général Pace, chef d’Etat-major inter-armées des Etats-Unis :
"Je crois que les actes homosexuels entre deux individus sont immoraux et que l’on ne devrait pas pardonner [tolérer ? cautionner ?] des actes immoraux".
Notons qu’il ne condamne pas les homosexuels.
Addendum : en commentaire plusieurs lecteurs s’interrogent sur le refus de pardon tandis qu’on nous fait remarquer que la traduction est erronée : condone ne se traduit pas par pardonner mais par tolérer, excuser, ce qui résoud le problème.
Addendum 2 : un autre lecteur estime que condone se traduit en fait par cautionner.
Sans rire
Yves Daoudal a intitulé son article “Le général Pace et les sodomites”, fort bien. Mais quid du très récent sondage, portant sur la sexualité des français, qui nous apprend que 9 “sodomites” sur 10 ont agit dans le cadre d’une relation hétérosexuelle (où, en effet, cela semble parfaitement “contre-nature”) ? Alors de quels “sodomites” parle-t-on ?
Olivier
En passant, il a dit : “we should not condone”, et condone ne se traduit pas par pardonner (forgive) mais plutôt par tolérer, excuser, trouver des excuses.
Anonyme
mouais. Le fait de ne pas pardonner un acte c’est tout de même porter un jugement sur la personne et l’enfermer dans un jugement puisqu’on ne lui pardonne pas. Aussi si l’acte est immoral il n’en est pas moins à pardonner..
Anonyme
Est-ce aux hommes de décider si les actes immoraux sont impardonnables ?
Anonyme
suite: “on ne devrait pas pardonner des actes immoraux”… Les actes moraux n’ayant pas lieu d’être pardonnés on a donc plus rien à pardonner à personne. Entre les actes impardonnables et les bonne actions qui ne sont pas à pardonner… Bref… et si on supprimait ce post ? je suis un fidèle lecteur quotidien mais là, c’est pas digne de mon salon beige chéri.
Athanase
Paris
Ce qui est très grave, c’est que l’on accorde de l’importance à ce genre de propos complètement normaux et même évident. On ne devrait même pas avoir besoin de le dire. C’est dire le diktat de la pensée qui sévit.