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Médias : Désinformation / Pays : International

Hongrie : Viktor Orban ne perd pas sa majorité

Unknown-8Le Monde exulte car le Premier ministre hongrois, qui bénéficiait des deux tiers des sièges au Parlement vient d'en perdre un lors d'une élection partielle. Il n'a donc plus les deux tiers des sièges. Et Le Monde de dénoncer les erreurs de Viktor Orban, à savoir son rapprochement avec Poutine, sa loi sur les médias…

Orban a tout de même une solide majorité absolue, bien plus absolue que les socialistes français… comme l'écrit Yves Daoudal :

"Outre le fait qu’on ne fait pas tous les jours des réformes constitutionnelles nécessitant les deux tiers des suffrages (et celles que voulait faire Orban ont été faites, et rien ne dit qu’il n’aurait pas le renfort d’un député qui ne fait pas partie du Fidesz), j’en connais qui seraient heureux d’avoir à l’Assemblée une majorité des deux tiers moins un…"

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3 commentaires

  1. l’immonde voit la paille dans l’oeil du voisin mais jamais la poutre qu’il a dans le sien, mais qu’ont donc tous ces “pisse-froid” prétendument journaleux a toujours critiquer ce qui est bien chez les autres et encenser les ignominies de nos soi-disant gouvernants?

  2. Ce torchon pour faux intellos prétentieux ferait mieux de se convertir en feuille de chou pour chiens écrasés, ce serait plus dans ses cordes !

  3. Staline aussi avait une solide majorité absolue. C’est marrant, cette nouvelle tendance réacque qui consiste à postuler une équivalence entre le pouvoir et la légitimité.
    Viktor Orban s’est prononcé en faveur d’une “démocratie non libérale”. Amusant concept… A peu près aussi cohérent que la dictature tolérante, ou le communisme démocratique. D’ailleurs, Orban cite la Chine en exemple. Un pays dirigé par le parti communiste, comme chacun le sait — ou devrait le savoir.
    “La Hongrie va construire un Etat basé sur le travail, un Etat qui ne sera pas libéral”, a-t-il déclaré.
    Voilà qui rappelle furieusement le corporatisme fasciste de Mussolini, ou le slogan “Le travail rend libre” qui accueillait les déportés à Auschwitz.
    Orban est étroitement allié à Poutine. C’est normal. Les Russes, pour décrire le régime en vigueur dans leur pays, parlent de “démocrature”. Un mot-valise composé à partir de démocratie et de dictature. Ca ressemble à une démocratie, ça a l’aspect et la couleur d’une démocratie, mais c’est en réalité une dictature.
    La “démocratie non libérale” qu’Orban appelle de ses voeux est une autre expression pour désigner la même chose. Poutine appelle cela la “démocratie dirigée”… ou “la verticale du pouvoir”, ce qui est plus franc du collier. Entre 1945 et 1999, on parlait, à Moscou, de “démocratie populaire”. Il faut reconnaître à Poutine que sur ce point au moins, il est plus honnête que les communistes.
    Mon conseil : méfiez-vous des hommes qui brandissent des adjectifs.

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