L’Ambassadeur Edouard de Habsbourg-Lorraine parle de la politique familiale exceptionnelle de la Hongrie dans un entretien à IFamNews :
Avant l’élection d’Orbán, la Hongrie était au bord de l’effondrement démographique. Ses politiques en faveur de la famille ont-elles eu un effet positif?
Tout d’abord – la crise démographique ne touche pas seulement la Hongrie. Le pape François l’a dit laconiquement devant les ambassadeurs de l’UE: « Gli Europei non fanno piu figli » (« Les Européens ne font plus d’enfants »). La Hongrie n’est active dans ce domaine que depuis quelques années, car un pays sans familles fortes ne fonctionne tout simplement pas. Et les résultats sont absolument spectaculaires. Entre 2010 et 2018, le taux d’avortement a chuté de 33,5%, les mariages ont augmenté de 43% et les divorces ont également chuté de manière significative – de 22,5% entre 2010 et 2017. Et c’était AVANT la nouvelle initiative familiale des deux dernières années. En 2019, il y a eu 84% de mariages en plus par rapport à 2010 en raison de ces nouvelles mesures. Et en 2020, la fécondité, le nombre d’enfants par femme, est de 20% plus élevée qu’en 2010. Oui, vous pouvez changer les choses. […]
Quel élément de la politique familiale s’est jusqu’à présent révélé particulièrement efficace?
Si un État souhaite encourager les familles à se lancer dans l’aventure des (grandes) familles, il doit d’abord y mettre les moyens. Un mélange d’allégements fiscaux et de soutien financier direct est très important. Quelques exemples: à partir du troisième enfant, vous ne payez pratiquement aucun impôt sur le revenu, une femme avec quatre enfants ne paie plus d’impôts. Il existe des prêts pour les jeunes couples mariés que vous n’avez pas à rembourser à partir du troisième enfant. Il existe également des prêts pour la construction de maisons, un soutien financier pour les grandes voitures familiales. Les grands-parents reçoivent un soutien pour la garde d’enfants.
Mais il est également important qu’il soit socialement bien accepté d’avoir de nombreux enfants. La famille est particulièrement encouragée dans la Constitution. Et tout est toujours plus facile lorsque des personnalités publiques se présentent comme pro-famille. Le Premier ministre Orbán est clairement et visiblement père de famille et pro-famille, notre ministre de la Famille et bien d’autres se montrent comme pro-famille et comme mères et pères de famille. Cela donne l’exemple et encourage les gens.
F. JACQUEL
Et, une fois de plus, la “petite” Hongrie donne à l’UE une leçon de vie et de courage en remontant une pente que tous croyaient irréversible.
Sous la protection de Saint Étienne, son courage indomptable ose défier les directives mortifères des technocrates dictatoriaux de Bruxelles.
Gilles Tournier
Quand il y a une volonté politique, c’est possible ! CQFD. Mais quelques conditions doivent être réunies : un peuple ayant beaucoup souffert du communisme, honte du XXe siècle, qui renaît actuellement ici avec les Pastèques. Un dirigeant courageux, nationaliste, qui se fout pas mal des droits de l’homme et du politiquement correct et privilégie la Hongrie et les Hongrois. Enfin, une doctrine politique, architecturée sur des bases chrétiennes et fondée sur des résultats à long terme. Tout ce qu’il manque en France, finalement.
Haizkolari
Fécodondité des femmes en Hongrie : 1,45 enfant par femme.
Cette politique est donc nécéssaire.
En France nous n’en avons évidement pas besoin, puisque les enfants des immigrès doivent payer nos retraites…
F. JACQUEL
@Haizkolari
Là où je crains que vous ne vous trompiez : dans les républiques islamiques, les prestations sociales sont réservées aux musulmans. En revanche, les dhimmis sont soumis à des impôts qui ne sont pas payés par les musulmans. Je crains donc que les kouffars ne pourront pas vivre de leur retraite et n’auront alors le choix qu’entre la valise (pour une destination inconnue) et le cercueil…
DUPORT
Ce qui est la démonstration éclatante que nos dirigeants cherchent bien volontairement et consciemment à détruire le pays et génocider le peuple.