Lundi sera remis le Prix Press Club "Humour et Politique" 2006. L’heureux élu succédera à Nicolas Sarkozy, détenteur du prix 2005 pour avoir affirmé, sans rire: "Je ne suis candidat à rien". Parmi les nominés :
- Dominique de Villepin : "Le pétrole est une source d’énergie inépuisable qui va se faire de plus en plus rare".
- Nelly Olin, ministre de l’Ecologie et du Développement durable : "Je trouve qu’on a tellement de choses à se mettre dans la tête qu’il est inutile de s’encombrer le cerveau".
- François Baroin, ministre de l’Outre-mer: "Je suis un des rares ministres chiraco-sarko-villepino compatibles".
- Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances: "Je ne suis pas l’arabe qui cache la forêt".
- Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères: "Le Hamas a voulu faire une croix sur Israël".
- Laurent Fabius, parlant du projet de Ségolène Royal: "Je préfère dire ‘voici mon projet’ que ‘mon projet c’est Voici"’.
- Arlette Laguiller, porte-parole de Lutte ouvrière: "Mes idées n’ont pas pris une ride".
- Jean-Pierre Raffarin : "Ségolène, elle séduit au loin et irrite au près".
- Ségolène Royal: "Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit".
- Ségolène Royal, à l’occasion de son voyage en Corse: "Je ne parlerai ni des attentats ni des incendies, je ne parlerai que de la Corse qui travaille".
- Nicolas Sarkozy, répondant à la phrase de Dominique de Villepin au sujet du CPE ("Nous sommes en 14, c’est la guerre des tranchées, moi j’ai des c[…]"): "En France, ce ne sont pas les c[…] que l’on coupe, mais la tête".
- Odile Saugues, député PS du Puy-de-Dôme: "Mettre une taxe sur des billets d’avion qu’on ne paye jamais, c’est un comble pour un président".
- Pascal Terrasse, député PS de l’Ardèche, parlant du retour de Lionel Jospin: "C’est la première fois qu’un déserteur passe ses troupes en revue".
- Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France: "Docteur Sarko et Doc Gynéco, c’est la com’ et la came".
Il y manque l’intervention de l’idiot-utile de service qui a envoyé une lettre de soutien au quotidien anarcho-bancaire Libé, cité par Alain Sander dans Présent de demain :
"François Bayrou, alias Neuneu 1er : «Dans les pages de Libération, on ne sent pas d’influence extérieure (sic!).»"